Conseils santé

Le cholestérol et la santé cardiovasculaire

Préserver et entretenir son cœur tout au long de la vie est un facteur de longévité. Les deux composantes essentielles pour garantir une bonne santé cardiovasculaire sont l’alimentation et l’activité physique. Dans ce cadre, le taux de cholestérol ou cholestérolémie, figure au premier rang des facteurs à surveiller. Fleurance Nature fait le point dans cet article sur le cholestérol et son rôle dans la prévention des maladies cardiovasculaires.

Les maladies cardiovasculaires en bref

Les maladies cardiovasculaires touchent le cœur (cardio) et les vaisseaux (vasculaires). Elles peuvent être provoquées par des dépôts lipidiques (graisses) qui contribuent au rétrécissement ou à l’obstruction des artères qui amènent le sang au cœur.

Une alimentation déséquilibrée constitue l’un des éléments favorisant la survenue des maladies cardiovasculaires notamment dans le cas d’apports excessifs en cholestérol et en graisses saturées. Les autres facteurs de risques associés sont : le surpoids, l’obésité, la sédentarité, le tabac et l’alcool.

Le cholestérol, une graisse indispensable à l’organisme

Le cholestérol fait partie de la famille des lipides (graisses). Il est présent dans l’organisme et provient pour les 2/3 du foie (synthèse endogène) et pour 1/3 seulement de l’alimentation (apport exogène).

Le cholestérol joue plusieurs rôles importants dans l’organisme :

  • Il intervient dans la digestion des graisses en tant que précurseur des acides biliaires ;
  • Il occupe une fonction de synthèse des hormones stéroïdiennes (surrénales, sexuelles) ;
  • Il participe à la constitution des membranes cellulaires.

Ainsi, le cholestérol est une graisse indispensable. Toutefois, sa présence en excès dans les vaisseaux sanguins peut être néfaste pour le corps et conduire à l’hypercholestérolémie – présence excessive de cholestérol dans le sang.

Voici un tableau présentant les différents niveaux de cholestérolémie observés :

(Le taux de cholestérol peut varier d’un individu à l’autre, en fonction de l’âge, du sexe, des antécédents de maladies cardiovasculaires, du tabagisme et des autres facteurs de risque).

Cholestérolémie totale normale taux inférieur à 2g/l
Cholestérolémie modérée taux se situant entre 2 et 2,5 g/l
Hypercholestérolémie taux supérieur à 2,5 g/l

Selon l’étude ENNS (2006-2007), réalisée sur un échantillon national de la population adulte âgée de 18 à 74 ans, l’hypercholestérolémie en France touche 30% des adultes dont près de la moitié nécessitant un traitement médicamenteux.

La mesure du cholestérol total dépend du dosage de deux protéines, les lipoprotéines LDL et HDL, qui amènent le cholestérol du foie vers les tissus via le circuit sanguin et les ramènent vers le foie. Ces lipoprotéines se présentent sous la forme suivante :

  • le HDL (High Density Lipoprotein), appelé également « bon cholestérol », joue un rôle protecteur des vaisseaux, draine les tissus et revient vers le foie pour être éliminé.
  • le LDL (Low Density Lipoprotein), ou « mauvais cholestérol », favorise, quant à lui, la formation de plaques d’athérome à l’intérieur des vaisseaux,  qui se déposent sur les parois des artères et les obstruent.

Le foie est un organe extrêmement sensible aux « mauvaises graisses » contenues dans les aliments, qui le poussent à fabriquer plus de cholestérol que nécessaire réduisant ainsi ses capacités à l’éliminer.

Afin de savoir si un traitement est nécessaire, il est conseillé de surveiller le rapport LDL / HDL en plus du taux de cholestérol total. En effet, un rapport élevé est un indicateur signifiant que les dépôts graisseux sont plus susceptibles de s’accumuler dans les artères.

Prévention nutritionnelle

Au cours des dernières années, il a été montré que les aliments riches en cholestérol ont un impact plus ou moins significatif sur le taux de cholestérol. Les conseils diététiques de santé publique ont également évolué. Aucun aliment n’est à bannir, mais dans le cas d’une prévention, certains aliments sont à limiter ou à privilégier :

 

Aliments à limiter

Pour diminuer la consommation de graisses saturées.

Aliments à privilégier

Pour remplacer les acides gras saturés dans l’alimentation par les acides gras insaturés afin de réduire le cholestérol LDL.

  • Beurre, crème fraîche, saindoux, sauces
  • Lait entier, lait concentré
  • Fromages : pas plus de 2 fois/semaine
  • Huiles végétales d’arachide et de palme
  • Viandes grasses : mouton, agneau, porc, bœuf
  • Abats (cervelle, foie, rognons)
  • Œufs
  • Fritures, frites, chips, biscuits salés
  • Viennoiseries, pâtisseries, biscuits, chocolat
  • Glaces 
  • Matières grasses végétales (huiles d’olive, de colza, pépins de raisin).
  • Margarines, lait demi-écrémé, fromages et yaourts allégés, fromages frais.
  • Poissons gras (maquereaux, sardines, saumon…).
  • Viandes maigres (bavette, onglet, steak haché (5 %), veau, poulet (sans la peau), jambon blanc.
  • Fruits et légumes frais riches en antioxydants (vitamines C, E, béta-carotène) comme les agrumes, haricots verts, brocoli et autres végétaux sources de fibres (pomme, abricot,…).
  • Condiments, ail, fines herbes.
  • Produits céréaliers (pain complet ou aux graines, pâtes, riz…) (jamais trop cuits (al dente pour les pâtes), légumes secs, fruits secs variés (amandes et noix non salées…).
  • Sorbets plutôt que glaces.

Préserver sa santé cardiovasculaire nécessite d’adopter un mode de vie sain, incluant une  alimentation variée et équilibrée, à teneur modérée en graisses, associée à la pratique d’une activité physique au quotidien. L’exercice physique favorise l’augmentation du taux du bon cholestérol HDL et contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires. Enfin, certains compléments alimentaires à base d’actifs naturels notamment l’ail, la levure de riz rouge et les acides gras oméga-3 sont aussi utiles pour le maintien du taux de cholestérol.

Sources :

Cholestérol, agir contre le cholestérol pour réduire les risques cardiovasculaires. Fédération Française de Cardiologie. http://www.fedecardio.org/rester-en-bonne-sante/le-cholesterol

Étude nationale nutrition santé ENNS, 2006 Situation nutritionnelle en France en 2006 selon les indicateurs d’objectif et les repères du Programme national nutrition santé (PNNS). Institut de veille sanitaire, Université de Paris 13, Conservatoire national des arts et métiers, 2007, 74 p.

Publié le 02/06/2016 par Michel de Sarrieu, Docteur en pharmacie, modifié le 13/08/2021

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Commentaires (1)
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TRES INTERRESSANT, INSTRUCTIF.MERCI

Suzanne
posté le 15 octobre 2018