Conseils santé

L’IG : un moyen facile pour mieux maitriser son poids et son bien-être

Puisqu’il est scientifiquement prouvé que c’est la mauvaise gestion du sucre dans le sang qui fait prendre de la masse grasse, privilégier une alimentation à Index Glycémique bas ou moyen permet de manger à satiété tout en réduisant le taux d’insuline dans l’organisme, ce qui favorise la perte de poids et de la masse grasse, sans réduire la masse musculaire. Autre avantage majeur du recadrage alimentaire sur base de l’Index Glycémique : il ne génère aucune frustration !Favoriser une alimentation riche en lipides de mauvaise qualité augmente la masse grasse et cause de graves problèmes de santé (augmentation des risques cardio-vasculaires) tout comme manger des glucides à Index Glycémique élevés !

La répartition des sucres dans l’organisme à la fin du repas (70% dans le sang et 30% pour le stockage) dépend de l’insuline. Si l’insuline est mal régulée au moment des repas, il y a détournement des sucres au profit des adipocytes (hyperlipogénèse) et au détriment du sang. S’en suivent alors des baisses d’énergie, coups de pompe, fringales… Et l’envie de manger à nouveau du sucre !

La régulation de l’insuline est perturbée au moment des repas sous l’effet d’une hyperstimulation provoquée par la consommation d’aliments excitants pour le pancréas (aliments à indice Glycémique élevés), ce qui a pour conséquence une élévation compensatrice de la sécrétion d’insuline. Et une prise de poids.

Contrôler son Index Glycémique permet de mettre en place une stratégie visant à perdre du poids et à maintenir cette perte de poids, tout en corrigeant de nombreux facteurs défavorables pour la santé.

L’Index Glycémique un fait un fabuleux outil pour contrôler son appétit ! Et se débarrasser de la graisse stockée au niveau du tour de taille (1) ; la graisse viscérale étant plus sensible à l’influence de l’insuline que la graisse sous-cutanée.(1) Les différentes études scientifiques : Australie, McMillan-Price et associés, 2004, Jeunes adultes en surpoids ; Etats-Unis, Pereira et associés, Jeunes adultes en surpoids ; Ebbeling et associés, Archives of Pediatric and Adolescent Medicine, 2003, Adolescents en surpoids ; Spieth et associés, Archives of Pediatric and Adolescent, 2000, Enfants en surpoids ; Clapp J, Archieves of Gynaecology and Obstetrics, 1997, Femmes enceintes ; Royaume-Unis, Byrnes et associés, British Journal of Nutrition, 2003, Hommes en surpoids ; France, Bouche et associés, Diabetes Care, 2003, Hommes en surpoids ; Afrique du Sud, Slabber et associés, American Journal of Clinical Nutrition, 1994, Femmes en surpoids.

Publié le 03/10/2016 par Valérie Debray, Docteur en Pharmacie, modifié le 30/03/2021

Commentaires (1)
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Je l'ai trouvé peu clair car un peu trop technique. Vous n'expliquez pas quels sont les aliments à index glycémique ėlevé ou bas et comment les répartir dans la prise alimentaire, sachant qu'on ne va pas se priver définitivement de certains aliments.

Béatrice FREUND
posté le 20 août 2019