Les vertus de l’aloe vera pour la peau sont exceptionnelles. Cette plante à la composition très particulière nourrit l’épiderme de tous ses bienfaits : l’aloe vera hydrate, apaise et régénère la peau, il s’adapte aux besoins de chacun pour des usages très variés. Explications.
Quels sont les bienfaits de l’aloe Vera ?
L’aloe vera, également surnommé « Lys du désert », est une plante grasse aux feuilles épineuses réputée depuis des millénaires pour ses vertus médicinales.
Deux substances peuvent être extraites de l’aloès :
- Le latex, un suc de couleur jaune, amer, extrait de la paroi feuilles, aux propriétés laxatives.
- Le gel d’aloe vera (mucilage), visqueux et translucide, situé à l’intérieur des feuilles charnues de la plante (drageons). Ce gel, composé à 98% d’eau, permet à la plante de survivre dans des milieux très arides. Il est reconnu pour ses qualités cosmétologiques et dermatologiques.
L’aloès contient près de 80 actifs (minéraux, oligoéléments, acides aminés, enzymes et vitamines), particulièrement appréciés par la peau.
Quels sont les bienfaits de l’aloe vera sur la peau ?
L’aloe vera est reconnu pour ses effets bénéfiques sur l’épiderme. Il convient à tous les types de peau.
1/ Les vertus hydratantes de l’aloe vera
Riche en nutriments essentiels, le gel d’aloe vera nourrit les cellules de la peau en profondeur et durablement.
En raison de ses qualités nutritives, le gel d’aloe vera est recommandé aux peaux sèches ou matures.
Il est également apprécié des peaux grasses ou à tendance acnéique. Pourquoi ? Grâce à sa capacité à réguler la production de sébum. Rééquilibré, l’épiderme est moins sujet aux points noirs et autres imperfections.
2/ Les vertus apaisantes de l’aloe vera
L’une des spécificités de l’aloe vera est qu’il respecte le pH de la peau. Il agit tout en douceur. C’est un allié idéal pour les peaux sensibles ou fragiles.
Le gel d’aloe vera est même reconnu pour atténuer rougeurs et irritations, mais aussi soulager les sensations de brûlures superficielles. Il est utile pour calmer les coups de soleil.
3/ Les vertus régénérantes de l’aloe vera
Grâce à ses propriétés astringentes, le gel d’aloe vera resserre les pores de l’épiderme, il ravive le teint et redonne tout son éclat à la peau.
Détoxifiant, antioxydant et purifiant, l’aloe vera est aussi réputé pour ses bienfaits tenseurs. Les actifs contenus dans la plante protègent contre le vieillissement cutané.
Comment utiliser l’aloe vera pour prendre soin de sa peau ?
Pur ou intégré à la composition de produits cosmétiques, le gel d’aloe vera est multiusage.
1/ Le gel d’aloe vera utilisé pur
Le gel d’aloe vera s’applique directement sur la peau, en fine couche. Sa texture épaisse et son parfum léger le rendent très agréable à utiliser.
Pour un soin 100% aloe vera, il suffit de posséder une plante d’aloe vera ou d’acheter un drageon, puis de le découper dans la longueur afin de récolter le gel qu’il contient. Le hic ? Ce gel s’oxyde très rapidement au contact de l’air, au détriment de ses actifs.
Le saviez-vous ? L’aloe vera au frais
Parce que l’aloe vera est un produit 100% naturel et sans conservateurs chimiques, il est par définition fragile. Afin de préserver tous ses actifs végétaux, il est recommandé de le conserver au réfrigérateur. Il n’en sera que plus frais à l’application !
Pour profiter pleinement des bienfaits du gel d’aloe vera, il existe dans le commerce conditionné en tube. Préférez des produits issus de la cosmétique bio : sans additifs, ils sont plus respectueux de l’épiderme et de l’environnement.
2/ Les soins du visage à l’aloe vera
En raison de la richesse de ses propriétés médicinales, le gel d’aloe vera entre dans la composition de nombreux soins pour le visage :
- Crème hydratante à base de gel d’aloe vera : associée aux actifs végétaux comme le karité, la calendula ou l’huile de jojoba, elle va nourrir la peau tout en renforçant ses barrières protectrices.
- Soin anti-âge à l’aloe vera : pour une action revitalisante et antioxydante ;
- Eau micellaire à l’aloe vera : nettoyante et démaquillante, mais aussi douce et équilibrante ;
- Mousse nettoyante : la présence d’aloe vera va favoriser la régénération des cellules.
Les qualités des baumes universels
La force de l’aloès est sa dimension multi usage. Sous forme de baume, l’aloe vera s’adapte à tout type d’épiderme, pour toute la famille, de la peau de jeunes enfants (à partir de 3 ans) aux peaux plus matures, aussi bien pour le corps que pour le visage.
Afin de profiter pleinement des bienfaits de l’aloe vera, pourquoi pas l’appliquer sous forme de masque ? Il suffit de vous couvrir le visage d’une couche épaisse de gel et de laisser agir 10 à 20 minutes avant de rincer.
3/ Les soins du corps à l’aloe vera
L’aloe vera est un ingrédient incontournable qui entre dans la formule de soins corporels :
- Soin des pieds à l’aloe vera : associé à la gelée royale, à l’huile d’argan ou d’amande douce – notamment – il va permettre d’adoucir, réparer et apaiser l’épiderme ;
- Lait pour le corps à l’aloe vera : pour une action nourrissante.
- Baume à base d’aloe vera : il va hydrater l’épiderme en profondeur, grâce à sa texture très riche.
Insolite : de l’aloe vera lyophilisé ?
Afin d’alléger les coûts de transport, le gel d’aloe vera est parfois lyophilisé : réduit en poudre, puis réhydraté au moment de la fabrication du produit cosmétique. Cette opération à froid est sans risque pour la qualité du gel.
Le gel d’aloe vera est utilisé depuis l’Antiquité. On raconte même que Cléopâtre incorporait le gel d’aloe vera à ses soins de beauté… Le lys du désert chouchou de la reine d’Égypte ? En tout cas l’aloès n’a pas pris une ride : grâce à ses multiples bienfaits, l’aloe vera demeure un ingrédient bien-être essentiel, tout simplement dans l’air du temps.
Les gestes barrières : des gestes simples pour limiter la propagation des virusDepuis la pandémie qui sévit actuellement dans le monde et dans notre pays, nous avons tous entendu parler des gestes barrières, ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter afin de ralentir voir de stopper la propagation du Covid 19, ce fameux virus qui nous fait, à tous, un peu peur.
Quels sont ces principaux gestes que l’on nous répète tous les jours ?
- Se laver les mains très régulièrement
- Tousser dans son coude ou dans un mouchoir
- Utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter
- Se saluer sans poignée de main et sans embrassades
Ces gestes barrières demandent quelques précisions complémentaires.
Comment bien se laver les mains ?
Il est certainement plus facile et moins cher de trouver de l’eau et du savon. Pour bien se savonner les mains, frottez vos paumes, passez entre les doigts, frottez le dessus de vos mains et remontez bien jusqu’en haut des poignets. Rincez-vous ensuite à l’eau claire.
On peut le faire un grand nombre de fois par jour, sans modération.
Si nous n’avons pas de savon à disposition, nous pouvons utiliser du gel hydroalcoolique. Tournez-vous vers un gel hydroalcoolique qui contient au moins 60° d’alcool.
Le gel hydroalcoolique ayant une fâcheuse tendance à assécher les mains, prévoyez une crème hydratante pour les mains afin d’éviter ce problème.
Pourquoi tousser dans son coude ou un mouchoir ?
Simplement car lorsque l’on tousse sans rien mettre devant sa bouche, on envoie des postillons et si l’on est contaminé par un virus quel qu’il soit, on va contaminer avec ces postillons toutes les personnes à un mètre à la ronde. La salive est facilement chargée de virus. L’intérieur du coude retient mieux les postillons que la main qui les laisse s’envoler.
Pourquoi un mouchoir à usage unique ?
L’importance du mouchoir à usage unique est largement reconnue car dans un mouchoir, les virus présents restent vivants plus longtemps et dès que l’on sort son mouchoir, pour peu qu’il soit un peu agité et c’est l’infestation tout autour de soi.
Cependant, le mouchoir usagé doit impérativement être jeté dans une poubelle fermée.
Juste une petite poignée de main ? Juste un bisous ?
Ce n’est pas toujours facile dans nos contrées de ne pas pouvoir se faire 2, 3 ou 4 bises chaque fois que l’on se rencontre et avant de se quitter. Et pourtant rien de mieux pour faire cadeau de son virus mais aussi de tous les autres parasites invisibles que l’on peut porter sur soi.
C’est la même chose pour la poignée de main, on attrape un virus ensuite on se touche le visage avec la main, quoi de plus naturel ? Et l’on se contamine !
Est-ce que ces gestes barrières doivent toujours être utilisés ?
La réponse est OUI !
Tous ces gestes barrières dont on nous parle depuis quelques semaines ne concernent pas que le coronavirus ou Covid 19 mais tous les germes et donc toutes les maladies qui se transmettent par les voies aériennes.
En effet c’est à cause de tout ce que l’on ne fait pas que d’autres pathologies se transmettent.
Ces maladies, dites hivernales, sont nombreuses on peut citer notamment la rhinopharyngite chez l’enfant, la bronchite, la bronchiolite du nourrisson, la grippe bien sûr mais aussi la gastroentérite, cette fameuse « gastro » qui, généralement si elle touche un membre d’une famille atteint tout le reste de la famille car tous ces gestes barrières, en famille, et même entre amis, on ne les fait jamais.
Ces maladies peuvent s’avérer très graves pour les personnes les plus fragiles comme les personnes âgées, les nourrissons, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées.
Tous ces conseils sont intéressants mais ils ne sont pas suffisants. En effet, lorsque l’on est ainsi confiné chez soi, et généralement en plein hiver, il y a bien d’autres gestes essentiels à respecter :
- Aérer son logement au moins 10 minutes chaque jour, hiver comme été. Si vous utilisez un spray assainissant, il faut aussi penser à aérer la pièce ensuite.
- Maintenir une température de son logement à 19°C notamment dans les chambres.
- Au sein de la famille, ranger les brosses à dents séparément et ne pas les échanger.
- Ne pas partager les verres et couverts à table.
Et, enfin quelques conseils pour ceux qui ont une infection virale :
- Limiter les sorties et les contacts avec les personnes fragiles : personnes âgées, ou immunodéprimées, femmes enceintes et nourrissons.
- Reporter les visites aux personnes hospitalisées ou en Ephad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante). C’est triste pour eux mais indispensable pour leur santé.
- Arrêter les activités collectives.
- Eviter de se toucher la bouche ou le nez quand on est malade, sinon se laver les mains aussitôt.
- Nettoyer plus fréquemment les surfaces qui sont fréquemment touchées par la personne malade telles que les poignées de porte, le téléphone, les ustensiles de cuisine, les toilettes (en cas de diarrhée), les lavabos.
- Porter un masque jetable si on est malade. En effet si l’on est en bonne santé le masque ne sera d’aucune utilité, bien au contraire, on aura tendance à garder le même masque plusieurs jours de suite, il se polluera et l’on respirera un air vicié.
Ces gestes sont essentiels pour vous protéger, pour protéger votre entourage et pour vous assurer de rester en bonne santé pendant toutes les périodes à risques. Ce n’est que de cette manière que nous pourrons vaincre les virus qui malheureusement reviennent chaque année au début des périodes de refroidissements.
Sources :
Les gestes barrières expliqués par le gouvernement
7 nutriments essentiels dont nous manquons le plusEn France, il existe des groupes de population qui ont un risque de développer des déficiences nutritionnelles. Malnutrition ? Déséquilibres alimentaires ? Régimes restrictifs ? Plusieurs facteurs entrent en jeu. Les nutriments comme les vitamines et minéraux, exercent des fonctions clés pour le corps. Un déficit d’apport régulier peut être à l’origine de troubles nutritionnels. Dans ce dossier, Fleurance Nature fait le point sur les déficits d’apport en nutriments les plus fréquemment rencontrés.
1/ La vitamine D, pour des os solides
- Plus de 80% des adultes français manquent de vitamine D. Pour 5% d’entre eux, le déficit est considéré comme « sévère ». (Sponga et coll.)
- La vitamine D est synthétisée par l’organisme grâce à l’exposition de la peau aux rayons UV. Vitamine qui agit comme une hormone, elle contribue à la minéralisation des os, des cartilages et des dents.
- Une exposition directe et modérée au soleil couvre environ 50 à 70% des besoins en vitamine D : visage, bras et jambes exposés de 5 à 30 minutes/jour selon la latitude et la saison. L’alimentation, quant à elle, contribue de 15 à 20 % de la couverture des besoins. C’est pourquoi les compléments alimentaires à base de vitamine D sont particulièrement indiqués en hiver.
Sources alimentaires :
Huile foie de morue, poissons gras (hareng, saumon, sardine, maquereau), abats (foie), jaune d’œuf, beurre.
2/ La vitamine C, pour absorber le fer
- La vitamine C est fragile car elle se dégrade dans l’eau et sous l’effet de la chaleur.
- Elle possède différents rôles clés comme : la synthèse du collagène (peau, cartilages, os, gencives), la fonction d’antioxydant, l’absorption du fer dans l’organisme, le bon fonctionnement des systèmes nerveux et immunitaire.
- Les experts y attachent une attention particulière aujourd’hui en raison de la faible consommation de fruits et légumes observée en France depuis 10 ans. En 2015, 1 adulte Français sur 2 n’atteignait pas le repère de consommation « 5 portions de fruits et légumes/jour ». Cette tendance est stable depuis 2006. (Etude Esteban, 2018)
Source alimentaire :
La vitamine C est présente majoritairement dans les fruits et légumes : fruits rouges, agrumes, choux, épinards, poivrons, fines herbes.
3/ Le fer, pour oxygéner les cellules
- Composant essentiel des globules rouges, le fer transporte l’oxygène vers les organes. Il est impliqué dans plusieurs fonctions physiologiques et contribue à la résistance aux infections.
- Le déficit d’apport en fer est le trouble nutritionnel le plus répandu dans le monde. Elle conduit à l’anémie qui affecte les capacités physiques et les performances intellectuelles.
- Les déficits d’apports sont fréquents en France notamment chez la femme adulte dont les besoins sont plus élevés en raison des pertes menstruelles, de la grossesse et de l’allaitement.
Sources :
Fer héminique (absorption élevée) : aliments d’origine animale comme les abats, la viande rouge, la volaille, les poissons, les fruits de mer, les produits laitiers.
Fer non-héminique (absorption faible) : œufs, produits céréaliers, légumes secs.
Petites astuces pour faire la vaisselle sans gaspiller d’eau
Quand vous nettoyez votre vaisselle à la main, utilisez les deux bacs de votre évier ou – le cas échéant – une bassine : un bac avec du produit vaisselle pour récurer, un autre pour rincer.
Sachez aussi que, contrairement aux idées reçues, utiliser un lave-vaisselle (catégorie A) est plus économique en eau que le lavage à la main.
4/ Le magnésium, pour le système nerveux et les muscles
- Le magnésium est impliqué dans des centaines de réactions du corps tant au niveau de la synthèse protéique que du système nerveux ou des fonctions musculaires et psychiques.
- La modification des modes de préparation des aliments ces dernières années (temps de cuisine réduit, aliments transformés, céréales raffinées, etc.) a rendu plus difficile la couverture des besoins quotidiens.
- Certaines populations ont des besoins accrus en magnésium : adolescents, femmes enceintes, personnes âgées, sportifs. Dans ce cadre, les compléments alimentaires aident à la couverture des besoins.
Sources alimentaires :
Poissons, fruits de mer, fruits à coque (noix de cajou, amandes), graines (tournesol, sésame, pignon de pin), poudre (café, cacao, lait), germe de blé, levure, céréales complètes, tofu.
5/ La vitamine B12, pour le renouvellement cellulaire
- Ce nutriment est nécessaire à la fabrication des globules rouges, des nerfs et de l’ADN.
- La vitamine B12 est uniquement présente dans les produits d’origine animale. Les végétaliens peuvent s’aider des compléments alimentaires pour couvrir leurs besoins en cette vitamine.
Sources alimentaires :
Produits laitiers, viandes, abats, poissons, crustacés et œufs
6/ La vitamine B9 ou acide folique, pour la croissance du fœtus
- La vitamine B9 est impliquée dans la fabrication des globules rouges et blancs. Elle particulièrement importante pour les femmes en âge de procréer afin d’assurer le développement intra-utérin au cours de la grossesse.
- En France, 7% des femmes adultes en âge de procréer présentent un risque de déficit. (Etude ENNS)
Sources alimentaires :
Levure de bière, foie de volaille, herbes fraîches, noix variées, légumes secs, légumes verts feuillus, salades, poireaux
7/ Les oméga-3, pour préserver le cœur et le cerveau
- Famille d’acides gras essentiels impliquée dans le développement et fonctionnement du corps : croissance, cerveau, vision, système nerveux et cardiovasculaire.
- L’une des particularités des oméga-3 est la nécessité d’être apportés par l’alimentation car le corps ne peut pas les fabriquer. En France, moins de la moitié de la population a des apports satisfaisants en oméga-3.
- Pour leur assimilation optimale, les oméga-3 sont à consommer dans les bonnes proportions. Le ratio oméga-6/oméga-3 dans l’assiette devrait se situer dans un rapport de 5 pour 1. (ANSES). Cela signifie, qu’il faudrait consommer dans l’idéal 5 fois plus d’oméga-6 que d’oméga-3, ce qui n’est pas toujours le cas. Ces deux acides gras entrent en compétition dans l’organisme en utilisant les mêmes enzymes et vitamines. Présents dans de nombreux produits, les oméga-6 sont consommés en excès en France dans des proportions 10 fois supérieures aux apports en oméga-3, ce qui a pour effet de limiter la bonne utilisation des oméga-3.
Sources alimentaires oméga-3 :
Poissons gras (saumon, thon, maquereau, hareng, sardine, anchois).
Végétaux : fruits à coque (noix) huiles végétales (colza, soja, lin).
Sources alimentaires oméga-6 :
Huiles végétales (pépins de raisin, maïs, soja, tournesol, arachide). Graines (pignon de pin, sésame, pavot, tournesol). Noix (noix, noix du Brésil, pécan). Produits animaux : porc, charcuteries (rillettes), volaille. Fritures.
Les nutriments occupent un rôle capital dans l’organisme. S’assurer de couvrir les apports nutritionnels conseillés en intégrant les principes d’une alimentation variée et équilibrée permet de préserver la forme et de limiter la survenue de certains troubles.
Sources :
- Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
- Table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual 2017.
- Sponga, M. et coll. Statut en vitamine D de la population adulte en France : l’Étude nationale nutrition santé (ENNS, 2006-2007). BEH 16-17. 24 avril 2012.
- Etude ENNS. Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (USEN). Etude nationale nutrition santé (ENNS, 2006) – Situation nutritionnelle en France en 2006 selon les indicateurs d’objectif et les repères du Programme national nutrition santé (PNNS). Institut de veille sanitaire, Université de Paris 13, Conservatoire national des arts et métiers; 2007.
- Etude Esteban. Santé Publique France. Étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (Esteban) 2014-2016. Volet nutrition. Chapitre Consommations alimentaires. Septembre 2018.
Un transit intestinal régulier améliore le bien-être intérieur. Or, aujourd’hui la constipation reste un trouble fréquent qui peut devenir très incommodant. Environ 15 à 35 % des adultes disent ressentir des troubles du transit en France, notamment les femmes1,2. Dans ce dossier, retrouvez 10 conseils proposées par Fleurance Nature à mettre en place au quotidien pour favoriser un bon transit intestinal.
1/ Manger à des heures fixes et prendre son temps
La régularité de la prise des repas est plutôt favorable au transit intestinal. Une bonne digestion commence par une mastication satisfaisante.
Prendre le temps de bien mâcher les aliments stimule la salive et aide à la transformation des aliments en fines particules avant leur passage dans l’estomac. Reposez votre fourchette après chaque bouchée et limitez les activités parasites (lecture, smartphone, TV) pendant le repas.
2/ Privilégier les aliments riches en fibres pour un bon transit
Les fibres alimentaires sont des composants présents dans les fruits (abricots secs, figues, pruneaux), légumes (choux), légumes secs (lentilles, haricots, pois secs), graines (chia, sésame), fruits à coque et céréales riches en son (avoine, seigle, blé et orge).
Partiellement dégradées par les bactéries de l’intestin, les fibres agissent telle une éponge. En absorbant l’eau, elles augmentent la fréquence et le volume des selles. Les parois intestinales ainsi stimulées font avancer les aliments plus aisément jusqu’à leur évacuation. 3,4
3/ Diversifier son alimentation
Pour un bon fonctionnement intestinal et immunitaire, assurez-vous d’avoir une alimentation diversifiée en quantité modérée. Privilégiez les aliments riches en oméga 3 (poissons gras, huile de colza et noix). Cet acide gras essentiel aide à lutter contre l’inflammation et favorise la bonne perméabilité intestinale.
4/ Penser aux compléments alimentaires
Certaines plantes, sous forme de compléments alimentaires bio, peuvent donner un coup de pouce aux intestins paresseux :
- La racine de rhubarbe riche en fibres, aide au bon fonctionnement du transit intestinal et à soutenir la digestion.
- Les principes actifs de la racine de guimauve sont favorables au système gastrointestinal.
- Les fruits (tamarin, figues, pruneaux) riches en fibres et en eau —que l’on peut trouver sous forme de cubes à mâcher, solutions buvables ou comprimés—contribuent au bon transit intestinal par effet de lest.
5/ Boire suffisamment
Un apport hydrique satisfaisant est important pour ramollir les selles, soit environ 1,5 litre d’eau/jour, de préférence entre les repas.
En cas d’intestins paresseux, buvez de l’eau minérale riche en magnésium qui contribue à la contraction des muscles de la paroi intestinale.
Pensez aussi aux boissons chaudes, soupes et tisanes.3 Le matin au lever, un grand verre d’eau fraîche aide à relancer le péristaltisme intestinal.
6/ Apprivoiser les situations de stress
Les situations d’anxiété agissent sur l’organisme et peuvent déclencher différents troubles au niveau abdominal (spasmes, douleurs).
Pour limiter ces effets, entraînez votre corps à mieux maîtriser le stress au quotidien en intégrant des activités douces et apaisantes pour le corps et l’esprit : yoga, tai-chi, qi gong, sophrologie, respirations profondes, méditation.
7/ Relâcher son ventre
Les massages doux contribuent au confort abdominal et au relâchement du ventre. Lorsque le ventre est dur ou ballonné, faites quelques mouvements circulaires pendant quelques minutes sur l’abdomen en exerçant une pression de la main. En position allongée sur le dos, genoux fléchis, procédez du bas du ventre vers le haut, dans le sens des aiguilles d’une montre.
8/ Aller aux toilettes en paix
Pour aller à la selle avec régularité, l’idéal est d’adopter un rituel et de s’y tenir ! Déterminez un horaire, quelques minutes après le repas par exemple. Assurez-vous d’être bien installé.
Sur le plan anatomique, la position assise est moins favorable à l’expulsion compte tenu d’une pression excessive exercée sur l’intestin. Selon les experts, l’idéal consiste à faire ses besoins accroupi, en posant ses pieds sur un tabouret bas, le buste incliné vers l’avant.
9/ Pratiquer une activité physique
L’exercice physique favorise la contraction des muscles abdominaux, la vidange de l’intestin et l’élimination des gaz. Après le repas, pratiquez une activité comme la marche, la gymnastique douce… au minimum une dizaine de minutes. Évitez de rester assis ou allongé.
10/ Ajuster ses vêtements
La digestion se déroule sur une période d’environ 24 à 48 heures en plusieurs étapes. Selon le repas ingéré (plus ou moins lourd…), un inconfort digestif peut se manifester. Dans ce cas, pour ne pas ressentir de gêne ni perturber la digestion, évitez de comprimer le ventre avec des vêtements trop serrés au niveau de la sangle abdominale.
Sources :
1 Constipation. Vidal. Juillet 2019. https://www.vidal.fr/recommandations/2484/constipation/la_maladie/
2 Dapoigny, M. Explorations utiles et inutiles d’une constipation chronique de l’adulte. POST’U (2014), 1-7. https://www.fmcgastro.org/wp-content/uploads/file/pdf-2014/10_Dapoigny_2_567_v2.pdf
3 Piché, T. Constipation chronique : traitements et règles hygiéno-diététiques, ce qui est prouvé. POST’U (2014), 1-5. https://www.fmcgastro.org/wp-content/uploads/file/pdf-2014/11_Piche_1_557_v1.pdf
4 Champ, M. Les fibres, c’est bien plus qu’une question de transit. Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé. Octobre 2014. https://alimentation-sante.org/wp-content/uploads/2014/10/DP_FFAS_Fibres.pdf
Cosmétiques et allergènes, démêlez le vrai du faux« Allergènes » ! Ce mot suscite la méfiance et prête souvent à confusion car on ne sait pas exactement ce qui se cache derrière. Qu’elle soit bio ou conventionnelle, la cosmétique utilise des ingrédients qui peuvent comporter des allergènes ou être source d’allergènes pour conserver et parfumer les produits.
Qu’est-ce qu’un allergène ?
Les produits cosmétiques contiennent des ingrédients qui ne sont pas présents naturellement dans la peau. Certains de ces ingrédients peuvent provoquer des réactions allergiques chez des personnes qui ont été préalablement sensibilisées soit parce qu’ils sont eux- mêmes allergènes tels que les conservateurs, soit parce qu’ils contiennent des molécules même naturelles potentiellement allergisantes telles que les huiles essentielles.
Les différents types d’ingrédients au potentiel allergisant
En cosmétique, on utilise régulièrement différents types d’ingrédients qui ont un potentiel allergisant. Ce potentiel existe, que ce soit des substances synthétiques ou naturelles :
- Les conservateurs qui empêchent le développement de bactéries, levures et moisissures dans les cosmétiques contenant de l’eau.
- Les parfums naturels ou synthétiques.
- Certaines huiles essentielles
Quels sont les effets indésirables des allergènes ?
Chez des personnes n’étant pas sensibilisées, aucune réaction !
Les principales réactions dues à la présence d’allergènes, sont uniquement chez les personnes particulièrement sensibles : rougeurs, irritations, démangeaisons, photosensibilisation, …
Chez les plus sensibles peuvent également arriver des réactions qui peuvent s’étendre sur tout le corps.
Pour éviter cela, il est indispensable de consulter un allergologue qui fera des tests afin d’informer les personnes les plus sensibles à quelles substances elles sont allergiques.
En cas d’allergie, il faut :
- Éviter l’exposition au produit,
- Apaiser la peau avec des soins à base d’huile de calendula, d’eau de bleuet ou de gel d’aloe vera.
Une liste officielle de 26 allergènes
La réglementation européenne sur les cosmétiques a établi une liste (dont la révision est actuellement en cours) de 26 allergènes autorisés, qui doivent obligatoirement figurer sur l’emballage des produits cosmétiques. Elle comprend aussi bien des composés d’origine synthétique que naturelle.
Les voici :
Amyl Cinnamal – Benzyl Alcohol – Cinnamyl Alcohol – Citral – Eugenol – Hydroxycitronellal – Isoeugenol – Amylcinnamyl Alcohol – Benzyl Salicylate – Cinnamal – Coumarin – Geraniol – Hydroxyisohexyl 3-Cyclo Hexene Carboxaldehyde – Anise Alcohol – Benzyl Cinnamate – Farnesol – Butylphenyl Methylpropional – Linalool – Benzyl Benzoate – Citronellol – Hexyl Cinnamal – Limonene – Methyl 2_Octynoate – Alpha-Isomethyl Ionone – Evernia Prunastri -Evernia Furfuracea.
Le saviez-vous ?
Certains allergènes comme par exemple : le linalool, le citronellol, le limonene, le citral, l’eugenol, le geraniol, sont naturellement présents dans les huiles essentielles. C’est pour cela qu’à la fin de la liste des ingrédients d’une formule cosmétique, sont précisés les substances dites allergènes contenues naturellement dans certains ingrédients.
Cela est exigé par la réglementation afin de mettre en garde les personnes qui se savent sensibles à l’une ou l’autre de ces substances, avant utilisation du produit. Leur étiquetage est exigé si leur concentration est supérieure à 0,01% dans les produits sans rinçage et 0,1% dans les produits à rincer.
Les substances allergènes utilisées en cosmétique conventionnelle
Certains ingrédients, en plus d’être considérés comme allergènes (pouvant donc induire des réactions allergiques cutanées) peuvent avoir des effets néfastes sur la peau ou l’organisme (perturbateurs endocriniens, irritants…). On les retrouve dans de nombreux produits cosmétiques conventionnels : soins pour le visage, le corps ou les cheveux, produits solaires, gels douche, baume à lèvres, déodorants, maquillage… La plupart d’entre eux sont interdits en cosmétique bio.
BHA (Butyl Hydroxy Anisole) et BHT (Butyl Hydroxy Toluène)
Ces agents antioxydants synthétiques permettent d’éviter l’oxydation des formules, notamment de la phase grasse des émulsions, susceptible de rancir. Ils sont soupçonnés d’avoir des effets toxiques sur le système hormonal et la reproduction. Ils sont suspectés d’être des perturbateurs endocriniens et d’avoir un potentiel sensibilisant pouvant être responsable d’allergies.
Ils sont interdits par la charte Cosmébio.
Les parabens
Les plus dangereux de ces conservateurs (isobutyl, isopropyl, benzyl, pentyl, phenylparaben) sont interdits depuis 2014. Certains (butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben) restent autorisés mais sont considérés comme des perturbateurs endocriniens.
Ils sont interdits par la charte Cosmébio.
Les tensio actifs (sodium lauryl sulfate et sodium laureth sulfate)
Ils permettent aux corps gras de se disperser dans l’eau. Ce sont des irritants connus de la peau et du cuir chevelu.
Les huiles et cires minérales, ainsi que les hydrocarbures de synthèse
Ils sont utilisés pour donner un aspect velouté aux produits de soin. Ils peuvent dessécher la peau et l’empêcher de respirer en obstruant les pores.
Ils sont interdits par la charte Cosmébio
Les silicones (diméthicone, diméthiconol, cyclopentasiloxane…)
Ils sont la plupart du temps utilisés dans les shampoings ou les gels douche mais également dans des crèmes au toucher onctueux.
Ils permettent un toucher agréable sur la peau et de gainer et lisser les cheveux. Ils sont considérés comme nocifs pour l’environnement, car sont dérivés du pétrole et sont non biodégradables. Difficiles à rincer, ils peuvent s’accumuler sur les cheveux et la peau, avec des effets négatifs sur l’organisme.
Ils sont interdits par la charte Cosmébio
L’alcool et les solvants
Ils sont utilisés comme conservateurs. Ils peuvent avoir une action desséchante, voire irritante, sur la peau.
Les substances allergènes présentes dans les produits cosmétiques bio
Parmi la liste des 26 allergènes autorisés en cosmétique bio, on retrouve fréquemment :
Le Benzyl alcohol
Également nommé alcool benzylique. C’est un ingrédient potentiellement allergisant utilisé comme conservateur. Il permet une meilleure et plus longue conservation des cosmétiques bio.
Le citronellol
Il est obtenu par distillation des essences de géranium et de citronnelle. Il est également présent dans la rose, ainsi que dans la noix de muscade. Il dégage une agréable odeur citronnée, se rapprochant aussi de celle de la rose. Il est très utilisé en parfumerie et en cosmétique, car il adoucit les parfums, particulièrement les fragrances florales.
L’eugénol
C’est un phénol contenu dans l’essence de clou de girofle. Il est aussi présent dans les piments de la Jamaïque, les feuilles de laurier de Californie (Umbellularia californica) ou encore la cannelle giroflée. L’extraction de l’eugénol des clous de girofle a souvent pour but de produire de la vanilline de synthèse, utilisée en parfumerie et dans les produits cosmétiques pour ses propriétés odoriférantes.
Le limonène
C’est un monoterpène. Il tire son nom du citron qui, comme les autres agrumes, en contient des quantités importantes. Ainsi, les huiles essentielles contenant du limonène sont principalement issues des zestes de citrus : mandarine, orange, citron, pamplemousse, bergamote… Le limonène est utilisé pour parfumer les produits cosmétiques.
Le linalol ou linalool
C’est un alcool terpénique, présent naturellement dans de nombreuses huiles essentielles, en concentration plus ou moins forte. On le trouve notamment dans les huiles essentielles de lavande, bergamote, bois de rose, thym et menthe. Son odeur florale et fraîche est utilisée pour parfumer les cosmétiques.
En résumé, les personnes non sensibilisées ne feront aucune réaction à la présence d’allergènes dans une formule ! Ce n’est pas parce qu’un produit contient des substances potentiellement allergisantes (ce qu’on appelle un allergène) qu’une allergie va forcément se produire. Seule une petite partie de la population est concernée.
Quand on se sait susceptible d’avoir une allergie (terrain favorable), il est préférable de tester au préalable le produit sur une partie pas trop sensible du corps (main, bras…) plutôt que directement sur le visage.
Reconnaître une huile essentielle de qualitéLes huiles essentielles sont des extraits naturels de plantes. Utilisées depuis des millénaires, elles sont aujourd’hui reconnues pour leurs multiples vertus sur le bien-être et la beauté. Cependant toutes les huiles essentielles ne se valent pas. Voici quelques repères pour reconnaître une huile essentielle de qualité.
Qu’est-ce qu’une huile essentielle ?
Les huiles essentielles sont extraites des végétaux
Elles sont un concentré de composés volatiles obtenus à partir d’une matière première végétale. Elles peuvent être extraites à partir des différentes parties des végétaux :
- Les fleurs : rose, oranger, lavande…,
- Les feuilles : menthe, eucalyptus…,
- Les aiguilles : sapin, romarin…,
- Les racines ou rhizomes : gingembre, vétiver…
- L’écorce ou le bois : bois de rose, cèdre…,
- Les graines, baies…
Une même plante, définie botaniquement, c’est-à-dire identifiée par les deux noms latins indiquant son genre et son espèce (exemple : lavandula angustifolia), synthétise une essence qui sera biochimiquement différente en fonction d’éléments, tels que :
- La partie du végétal qui est utilisée. Une huile essentielle de cannelle, par exemple, sera différente selon qu’elle provient de l’écorce, des feuilles ou de la racine de la plante.
- La nature du sol dans lequel elle pousse.
- L’altitude.
- L’ensoleillement…
Toutes ces informations définissent le chémotype, sorte de carte d’identité, de l’huile essentielle qu’il est important d’établir pour comprendre ses propriétés et ses modes d’action.
Pour récupérer les huiles essentielles, deux modes d’extraction sont utilisés :
- L’expression, par pression à froid de la plante. Ce procédé est notamment employé pour récupérer les huiles essentielles d’agrumes (citron, orange, petit grain bigarade).
- La distillation par entraînement à la vapeur d’eau.
Comment utiliser les huiles essentielles ?
Les huiles essentielles ont de multiples usages :
- Dans la composition des parfums, en raison de la forte concentration des composés odorants volatiles de la plante.
- Pour le bien-être et la beauté, grâce aux propriétés reconnues des actifs qu’elles contiennent.
Il existe plusieurs façons de les utiliser :
- En diffusion dans l’atmosphère.
- En massage, toujours diluées dans une huile végétale.
- Incorporées dans un soin.
- Sous forme de compléments alimentaires ou de gouttes diluées dans un aliment, mais jamais pures.
Certaines précautions d’utilisation sont à prendre avec les huiles essentielles.
Elles contiennent de nombreuses molécules. Certaines d’entre elles peuvent entraîner des effets indésirables et même être toxiques à doses fortes ou répétées. Il est donc nécessaire de lire attentivement le mode d’emploi et de respecter les dosages, indications ou contre-indications. Elles sont systématiquement déconseillées aux femmes enceintes ou allaitantes, ainsi qu’aux enfants de moins de 6 ans.
Comment choisir son huile essentielle ?
La qualité d’une huile essentielle est le gage de son efficacité. C’est pourquoi il est important de vérifier plusieurs points :
La mention « huile essentielle »
Elle permet de distinguer une véritable huile essentielle de produits, tels que les eaux florales, eaux absolues, hydrolats, décoctions, oléorésines…
La mention « 100% pure et naturelle »
- La mention « 100 % pure » doit être indiquée, dans le cas où l’huile essentielle n’est pas diluée, ni coupée, ni allongée par d’autres huiles. En revanche, s’il s’agit d’une huile diluée, le support huileux doit être indiqué.
- La mention « 100 % naturelle » signifie que l’huile essentielle n’est pas dénaturée avec des molécules de synthèse, des essences minérales, des diluants ou des agents émulsifiants.
La mention « complète » ou « entière »
Elle n’a aucun caractère obligatoire mais peut signifier que la plante a été distillée suffisamment longtemps pour récupérer l’ensemble de ses molécules aromatiques.
Les mentions « HECT » ou « HEBBD »
- La dénomination HEBBD, pour Huile Essentielle Botaniquement et Biochimiquement Définie, signifie que l’huile essentielle est entièrement définie sur le plan botanique (organe producteur de la plante, dénomination botanique latine, chémotype, pays d’origine) et chimique : chaque nouveau lot d’huile essentielle fait l’objet d’une chromatographie.
- Le label HECT, qui signifie Huile Essentielle Chémotypée, garantit également la qualité des huiles essentielles sur le plan botanique et biochimique.
La mention « Bio » ou « issue de l’Agriculture Biologique »
Elle garantit que la plante a été cultivée selon les principes de l’agriculture biologique, c’est-à-dire sans pesticides, ni engrais chimiques et également sans OMG. Elle assure également la traçabilité de l’huile essentielle. Ces mentions doivent être accompagnées du nom ou du code de l’organisme de certification.
Bon à savoir
Si vous optez pour des huiles essentielles issues de plantes non cultivées ou de cultures traditionnelles contrôlées, assurez-vous qu’elles proviennent de régions éloignées des zones polluées.
Les autres mentions devant figurer sur l’étiquette sont :
- Le nom complet de l’huile essentielle en français et le nom botanique de la plante en latin. Ils permettent de différencier les espèces et les variétés qui n’ont pas les mêmes propriétés.
- L’organe producteur, c’est-à-dire la partie du végétal utilisée pour l’extraction.
Si vous faites vos achats sur Internet, privilégiez les produits vendus sous une marque connue, de préférence française ou européenne, qui apporte davantage de garanties.
Grâce à ces précautions, profitez des mille vertus des huiles essentielles pour votre confort et votre routine de beauté au quotidien.
Les huiles essentielles pour une détente au naturelAnxiété, stress, surmenage… Pour chasser la fatigue nerveuse, se relaxer et retrouver le contrôle de ses émotions, on mise sur le pouvoir apaisant des huiles essentielles en particulier celles de lavande fine et de marjolaine à coquilles. Nos explications en détail.
Comment les huiles essentielles peuvent aider à la détente ?
Les huiles essentielles apportent détente et relaxation et aident à gérer le stress via :
Le système olfactif
Notre odorat est relié au cerveau émotionnel ou cerveau plaisir. L’arôme dégagé par certaines huiles essentielles agit sur le système nerveux en induisant un effet apaisant et relaxant.
Le principe : quand on sent le parfum d’une huile essentielle, la molécule odorante stimule les récepteurs olfactifs. Du nez d’abord puis via le nerf olfactif du cerveau limbique, régissant nos émotions. Cela active des sensations positives de bien-être.
Le système sanguin
Les molécules aromatiques de l’huile essentielle procurant détente et relaxation arrivent dans la circulation sanguine par différentes voies selon qu’elles sont inhalées, ingérées ou appliquées sur la peau.
Zoom sur les huiles essentielles de la détente
L’huile essentielle de lavande fine (Lavandula angustifolia)
Sa notoriété remonte aux siècles les plus anciens : les Grecs et les Romains s’en servaient pour parfumer leurs vêtements. Il est vrai que son parfum unique en fait une huile particulièrement intéressante à respirer. Cette espèce de lavande, pousse en altitude (1200 m) à l’état sauvage. L’huile essentielle de lavande fine, appelée également lavande vraie, est obtenue à partir des sommités fleuries. Elle est riche en composés actifs qui lui confèrent ses nombreuses propriétés.
Les bienfaits de l’huile essentielle de lavande fine
L’huile essentielle de lavande fine a des vertus calmantes et anti-stress. En particulier elle est réputée pour maintenir un sommeil sain. C’est l’huile bien-être par excellence qui tranquillise et rééquilibre les émotions.
Comment utiliser l’huile essentielle de lavande fine ?
- En la respirant : quelques gouttes sur un mouchoir pour abaisser les tensions.
- En diffusion : dans l’atmosphère pour se relaxer.
- En massage cutané (face interne des poignets, plexus solaire) : quelques gouttes d’HE diluées dans de l’huile végétale.
- Par ingestion : deux gouttes dans une cuillère de miel ou sur un sucre.
Attention, cette huile ne doit pas être utilisée chez les femmes enceintes et les enfants.
Avec quelles autres huiles essentielles détente l’associer ?
On peut diffuser en même temps que la lavande fine, un complexe d’huiles essentielles « Détente » composé d’huile essentielle d’orange douce, de lavandin, de bergamote, d’ylang ylang et de palmarosa.
L’huile essentielle de marjolaine à coquilles (Origanum majorana)
Les sommités fleuries de la marjolaine à coquilles, plante herbacée au feuillage proche de l’origan, donnent une huile essentielle réputée depuis des siècles. La légende raconte qu’Aphrodite en effleurant ses feuilles, lui aurait donné ce parfum subtil. On utilise aussi la marjolaine à coquilles comme plante condimentaire pour agrémenter les préparations culinaires.
Les bienfaits de l’huile essentielle de marjolaine à coquilles
Cette huile est réputée pour ses vertus calmantes et apaisantes. On l’utilise pour réguler le système nerveux. Elle est idéale pour diminuer l’anxiété, soulager l’angoisse et chasser le stress et les tensions. Elle s’emploie aussi pour combattre la fatigue en cas de sommeil perturbé.
Comment utiliser l’huile essentielle de marjolaine à coquille ?
- Par voie orale, en diluant 2 à 3 gouttes sur un sucre ou dans une cuillère de miel.
- En diffusion dans l’atmosphère.
- En massage : 3 gouttes, diluées dans une huile végétale, sur la face interne des poignets ou le plexus solaire.
Attention, cette huile ne doit pas être utilisée chez les femmes enceintes, allaitantes et chez les enfants.
Avec quelles autres huiles essentielles détente l’associer ?
- En massage : diluée dans une huile végétale associée à l’huile essentielle de mandarine, de lavande fine ou de lemongrass. Autres synergies possibles : avec l’huile essentielle de mélisse.
- En diffusion pour dénouer la tension nerveuse : associée à l’huile essentielle de ravintsara, de camomille romaine, d’ylang ylang et de petit grain bigarade.
Les huiles essentielles, sont un moyen naturel pour combattre le stress et faire retomber la pression.
Précautions d’usage des huiles essentielles
– Effectuer un test de tolérance au pli du coude 48 heures avant l’application cutanée pour s’assurer qu’il n’y a pas d’allergie.
– Diluez-les toujours dans une huile végétale avant de les appliquer sur la peau.
– Ne pas les appliquer sur les muqueuses
– Ne pas ingérer pur. Diluer l’HE dans une cuillérée de miel ou en mettre une ou deux gouttes sur un sucre.
– Bien lire le mode d’emploi et respecter les contre-indications et les doses.
– Tenir hors de portée des enfants.
– Choisir des huiles essentielles bio. C’est l’assurance d’avoir un produit issu de plantes ne contenant ni engrais chimiques ni pesticides.
Les huiles essentielles alliées des défenses naturellesLe système immunitaire est le premier rempart contre les agressions dont peut être victime l’organisme. A certains moments de la vie, ses fonctions et son efficacité peuvent être altérées. Certaines huiles essentielles peuvent aider à renforcer les défenses naturelles. Quelles sont celles à privilégier ?
Comment les huiles essentielles peuvent-elles aider à booster les défenses naturelles
L’aromathérapie est une aide précieuse pour booster les défenses naturelles et conserver une bonne santé. Les huiles essentielles renferment, sous forme concentrée, toute la force vitale des plantes.
Les huiles essentielles à privilégier pour stimuler le système immunitaire
Huile essentielle de ravintsara
Utilisation
L’huile essentielle de ravintsara stimule les défenses immunitaires en période de fatigue générale ou en prévention. Elle fait des merveilles pour toute la sphère ORL.
Pour soulager les effets d’un refroidissement
Préparer un mélange de 2 gouttes d’huile essentielle de niaouli, 3 gouttes d’huile essentielle de ravintsara et 2 gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus radié dans 7 gouttes d’huile végétale. Appliquer 3 fois par jour sur le thorax et le haut du dos.
Précaution d’usage
L’huile essentielle de ravintsara est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants de moins de 6 ans.
Elle est particulièrement utilisée en diffusion et par voie cutanée en application localisée au niveau de l’organe concerné (bronche, gorge, haut du dos, estomac…), soit sur les points énergétiques (plantes des pieds, plexus solaire, poignets…).
Huile essentielle de tea tree ou arbre à thé
Utilisation
L’huile essentielle de tea tree est recommandée pour la sphère ORL et intestinale. Par ses propriétés purifiantes, elle permet de renforcer le système immunitaire.
Pour soulager l’irritation de la gorge
Prendre 3 fois par jour 2 gouttes mélangées à du miel jusqu’à disparition des irritations.
Précaution d’usage
L’huile essentielle de tea tree est déconseillé pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 6 ans.
Elle peut être utilisée par toutes les voies d’utilisation. En voie cutanée, elle doit être diluée en raison de composés irritants pour la peau.
Huile essentielle d’eucalyptus globuleux
Utilisation
Parmi les huiles essentielles d’eucalyptus, l’eucalyptus globuleux est reconnu pour son action sur les voies respiratoires. Elle est utilisée notamment pour apaiser et soulager la gorge en cas de picotements (voies respiratoires inférieures).
Pour soulager le nez bouché
Respirer 4 à 6 fois par jour un mouchoir imbibé de 3 gouttes pures.
Précaution d’usage
L’huile essentielle d’eucalyptus globuleux est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants de moins de 6 ans.
Elle est utilisée plus particulièrement en diffusion pour purifier l’air et par voie cutanée pour le confort respiratoire.
Les huiles essentielles, des actifs à utiliser avec précaution
Chaque huile essentielle requiert des précautions d’emploi spécifiques. Pensez à les vérifier avant toute utilisation auprès d’un professionnel. Il existe des précautions générales d’emploi des huiles essentielles pour une utilisation en toute sécurité.
Demander l’avis d’un professionnel de santé avant l’utilisation d’une huile essentielle.
- Vérifier pour chaque huile essentielle les contre-indications et les dosages spécifiques, et plus spécifiquement pour les personnes fragiles (femmes enceintes, enfants de moins de 6 ans, seniors…).
- En ingestion ou en application sur la peau, ne pas utiliser une huile essentielle pure, la diluer toujours avec une huile végétale.
- Ne pas appliquer ni dans ou près des yeux et dans le nez, les oreilles ni sur les muqueuses.
- Se laver les mains après chaque utilisation.
- Certaines huiles essentielles ne doivent pas être utilisées avant une exposition au soleil parce qu’elles sont photo-sensibilisantes. Elles augmentent la sensibilité de la peau aux rayons du soleil. Il s’agit des huiles essentielles de la famille des rutacées (agrumes à écorce comme le citron, l’orange…), celles de la famille des apaisées (comme l’aneth, le cumin…).
- Les conserver à l’abri de la chaleur et de la lumière.
Piqûres d’insectes, mal des transports, digestion difficile…, ces petits désagrément peuvent venir perturber votre été. Heureusement il est facile de s’en prémunir avec des huiles essentielles adaptées. En vacances, en voyage ou à la maison, les huiles essentielles de citronnelle de Java, de lavande, de petit grain bigarade et de menthe poivrée sont vos alliées pour profiter de l’été en toute tranquillité.
L’huile essentielle de citronnelle de java
Qu’est-ce que la citronnelle de java ?
Egalement appelée « verveine des Indes », la citronnelle de Java ou « Cymbopogon winterianus Jowitt » est originaire d’Indonésie et, plus précisément, de l’île de Java. Les qualités aromatiques de ses tiges sont utilisées dans la cuisine traditionnelle du sud-est de l’Asie pour conférer aux plats un goût citronné.
Les bienfaits de l’huile essentielle de citronnelle de Java
L’huile essentielle de citronnelle est obtenue par la distillation à la vapeur d’eau des parties aériennes fraîches de la plante. Elle se compose de :
- citronnellal,
- citronnellol,
- géraniol.
Ces actifs sont reconnus pour leurs propriétés :
- répulsives pour éloigner les moustiques,
- apaisantes pour soulager les démangeaisons dues aux piqûres.
Le saviez-vous ?
Dans les pays tropicaux, la citronnelle de Java est souvent plantée aux abords des maisons, afin d’éloigner les insectes.
Comment utiliser l’huile essentielle de citronnelle de java ?
Diluez l’huile essentielle de citronnelle de Java dans une huile végétale (1 goutte d’huile essentielle pour 4 gouttes d’huile végétale). Puis appliquez cette solution :
- Sur les parties du corps non recouvertes par les vêtements pour prévenir les piqûres de moustique.
- Sur les piqûres soulager les démangeaisons.
Précautions d’utilisation
L’huile essentielle de citronnelle de Java est déconseillée pour les femmes enceintes et les enfants.
L’huile essentielle de lavande fine et de petit grain bigarade
Qu’est que la lavande fine ?
La lavande fine ou lavande vraie, « Lavandula angustifolia » de son nom latin, est un sous-arbrisseau qui pousse dans le Sud de la France et divers pays méditerranéens. Réputée pour son arôme puissant, la lavande est utilisée, depuis l’Antiquité, pour parfumer les vêtements, les bains et l’intérieur des maisons.
Bon à savoir
Il existe plusieurs espèces de lavande aux propriétés spécifiques : lavande fine et lavandin.
– La lavande fine, qui a un rendement faible (150 kg de fleurs pour 1 l d’huile essentielle) et un parfum délicat, est essentiellement utilisée en parfumerie.
– Le lavandin, dont le rendement est supérieur et le parfum plus fort, est surtout employé pour parfumer les produits de la maison.
Les bienfaits de l’huile essentielle de lavande fine
L’huile essentielle de lavande fine est obtenue par distillation des sommités fleuries de la plante. Elle se compose de :
- Acétate de linalyle et acétate de lavandulyle,
- Linalol reconnu pour ses propriétés apaisantes mais qui peut être allergisant chez certaines personnes sensibles.
Comment utiliser l’huile essentielle de lavande fine ?
- Pour vous détendre, versez 1 à 4 gouttes d’huile essentielle de lavande fine dans une infusion et buvez cette préparation 3 fois par jour, ce qui contribuera également à vous hydrater quand il fait chaud.
- Pour soulager les brûlures et les piqûres d’insectes, diluez une dizaine de gouttes dans une cuillère à café d’huile végétale et appliquez sur les zones concernées.
Qu’est-ce que le petit grain bigarade ?
Également appelé oranger amer, le bigaradier, est un hybride entre le pamplemoussier et le mandarinier. Il a été introduit en Europe par les Arabes durant les Croisades.
Les bienfaits de l’huile essentielle de petit grain bigarade
L’huile essentielle de petit grain bigarade, « Citrus aurantium », ne provient pas du fruit, mais de la distillation des feuilles et petits rameaux du bigaradier.
Partageant la fragrance douce de la fleur d’oranger et contenant du linalol, elle contribue à maintenir une relaxation optimale et à favoriser l’endormissement.
Comment utiliser l’huile essentielle de petit grain bigarade ?
- Dans le bain: versez quelques gouttes dans l’eau du bain, de préférence avant d’aller au lit, si vous avez du mal à trouver le sommeil.
- En inhalation: diluez quelques gouttes dans un récipient d’eau chaude, puis inhalez les vapeurs. Vous pouvez également verser quelques gouttes sur votre oreiller pour favoriser un sommeil sain.
- Par voie orale: versez une goutte d’huile pure dans une cuillerée de miel ou dans une infusion pour aider à maintenir votre équilibre mental et émotionnel.
Précautions d’utilisation
L’huile essentielle de petit grain bigarade est déconseillée pour les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les enfants.
Comment choisir une huile essentielle
Pour vous assurer de sa qualité, vérifiez les informations mentionnées sur le flacon. L’huile essentielle doit être 100% pure et de préférence bio. L’espèce botanique (nom en latin), l’organe producteur (feuilles, fleurs, racine..) et l’origine géographique doivent également être indiqués.
L’huile essentielle de menthe poivrée pour une bonne
Qu’est-ce que la menthe poivrée ?
La menthe poivrée ou « Mentha piperita » est issue de l’hybridation entre la menthe aquatique et la menthe verte. Des feuilles de menthe séchées, retrouvées dans les pyramides égyptiennes, témoignent de l’utilisation ancienne de cette plante. Appréciée pour son caractère piquant et rafraîchissant, elle est devenue populaire en Europe occidentale au 18e siècle.
Les bienfaits de l’huile essentielle de menthe poivrée
L’huile essentielle de menthe poivrée est obtenue par distillation à la vapeur d’eau des parties aériennes de la plante. Elle est composée de :
- Menthol,
- Menthone qui possède des propriétés calmantes et digestives.
La menthe poivrée est reconnue pour son influence positive sur le bien-être intestinal et pour contribuer à une bonne digestion. Cette propriété est particulièrement intéressante l’été, où la consommation accrue de crudités peut susciter de petits désagréments digestifs.
La menthe poivrée aide également à prévenir les nausées dues au mal des transports (voiture, car, bateau ou avion), plus fréquent en période estivale où l’on a davantage l’occasion de se déplacer.
Comment utiliser l’huile essentielle de menthe poivrée ?
Pour faciliter la digestion : versez 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur un sucre et laissez fondre sous la langue. Vous pouvez également les mélanger dans une infusion, à boire après les repas.
Pour prévenir les nausées dues au mal des transports, versez une goutte sur un sucre ou diluez-la dans une cuillerée de miel.
Précautions d’utilisation
L’huile essentielle de menthe poivrée est déconseillée aux femmes enceintes et allaitantes et aux enfants.
Ayez le réflexe huiles essentielles pour vous préserver des petits maux de l’été et savourez les beaux jours.
Les bienfaits de la maca, la plante de l’énergie et du désirEgalement appelée « ginseng péruvien », la maca est connue depuis des millénaires pour ses propriétés énergisantes et aphrodisiaques. Consommée sous forme de complément alimentaire, elle peut vous aider à entretenir votre tonus en toutes saisons.
Qu’est-ce que la maca ?
Maca, la plante sacrée des Incas
Cultivée depuis plus de 4 500 ans sur les hauts plateaux semi-désertiques des Andes péruviennes, la racine de maca était avant tout appréciée pour sa valeur nutritionnelle. On la consommait fraîche, après cuisson, comme la patate douce ou après séchage 2 mois au soleil pour bien la conserver et la rendre consommable sans risque. Cette dernière pouvait être consommée sous forme de gruau, de galettes ou de crèmes sucrées.
Lorsque les conquistadors espagnols envahirent l’empire Inca, ils découvrirent la maca qu’ils utilisèrent à leur tour comme stimulant et énergisant. On dit également qu’ils donnèrent de la maca à leurs chevaux pour augmenter leur fertilité.
La médecine traditionnelle péruvienne utilisait la maca séchée comme base de potion pour traiter des maux allant de l’état de fatigue aux troubles sexuels.
Une plante des Andes adaptogène
Poussant à très haute altitude et dans des conditions climatiques difficiles (températures particulièrement basses), la maca a développé des substances naturelles aux propriétés antioxydantess et qui augmentent sa résistance. C’est pourquoi la maca est considérée comme une plante adaptogène, c’est-à-dire qu’elle renforce la résistance de l’organisme aux situations stressantes.
Appartenant à la famille des brassicaceae, elle est proche du radis rose ou du navet, des légumes réputés pour leur richesse en antioxydants et en oligoéléments.
La partie de la maca utilisée est le tubercule (racine). Cet organe, qui renferme une pulpe blanche, sert de réserve pour permettre à la plante de survivre.
Le saviez-vous ?
De son nom scientifique Lepidium meyenil, la maca du Pérou doit son appellation usuelle à deux mots quichuas accolés : « ma » qui signifie « cultivée en montagne » et « ca » qui désigne une « nourriture fortifiante ».
Les bienfaits de la maca
La maca, une plante riche en actifs
La maca est composée de :
- 65% de glucides,
- 10 à 15% de protéines.
Elle comprend :
- 16 minéraux (potassium, calcium, phosphore, soufre, manganèse, fer, cuivre, zinc, magnésium…) qui ont pour effet de dynamiser l’organisme,
- 7 vitamines (B1, B2, B12, C, D3, E, P) qui contribuent à la vitalité,
- 18 acides aminés sur les 20 nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
- Des glucosinolates et des isothiocyanates qui ont une influence sur les hormones sexuelles et la fertilité.
Les vertus de la maca bio
Les actifs contenus dans la maca lui confèrent des propriétés stimulantes sur les performances physiques et mentales. Ainsi la maca :
- Est traditionnellement utilisée pour soutenir le désir sexuel des hommes et des femmes.
- Contribue également à prévenir les coups de fatigue et les baisses de forme. Vous pouvez notamment la consommer au printemps et à l’automne pour lutter contre la fatigue saisonnière.
- Participe au bon équilibre mental.
Comment utiliser la maca ?
La maca est un légume racine qui a un goût prononcé, amer et piquant. Mais il est peu fréquent de la consommer sous cette forme en Europe.
Vous pouvez consommer la maca bio sous plusieurs formes :
- Compléments alimentaires : utilisez des gélules de maca de 0,5 g, deux à trois fois par jour.
Pour bénéficier des bienfaits de la maca, il est recommandé d’en consommer durant un à deux mois.
- Poudre de maca : à la saveur légèrement caramélisée, proche de la noisette. Vous pouvez ajouter cette poudre à vos boissons froides : jus de fruit, lait ou tout simplement eau.
Astuce sur la maca
Attention, la maca craint la chaleur. Elle doit être conservée dans un endroit frais et à l’abri de la lumière. Il ne faut pas non plus l’incorporer à des boissons ou à des aliments chauds.
Zoom sur le mode de culture de la maca bio de Fleurance Nature
La maca de Fleurance Nature est issue de cultures biologiques extensives au Pérou. Les terres restent en jachère 3 à 4 ans pour permettre aux sols de recouvrer leurs minéraux essentiels. Une fois récoltée, la maca bio doit être séchée au soleil sur des bâches propres pendant 2 à 3 mois. La nécessité de la faire sécher au soleil permet un léger échauffement qui va détruire les substances (alcaloïdes) toxiques qu’elle renferme naturellement. C’est pour cela que fraîche, elle est toujours consommée cuite.
Elle est ensuite retournée tous les jours et protégée des intempéries. Cette maca séchée est transformée en farine par un procédé traditionnel complexe s’étalant sur plusieurs jours.
Pensez à la maca bio quand vous connaissez une baisse de tonus. Cette petite plante venue des Andes stimulera votre vitalité physique et sexuelle.
Quelle forme de compléments alimentaires choisir ?Solide ou liquide, quelle est la forme la plus adéquate pour une prise de compléments alimentaires par voie orale ?
Pourquoi prendre des compléments alimentaires ?
L’alimentation est considérée comme un facteur déterminant de la santé. Pourtant, manger sain et équilibré se révèle à certaines périodes de la vie insuffisant pour éviter les déficits d’apports en vitamines et nutriments. Les compléments alimentaires peuvent alors « être utilisés pour corriger des déficiences nutritionnelles ou maintenir un apport approprié de certains nutriments »*.
Les compléments alimentaires sont une aide précieuse dans les différentes étapes de la vie comme la croissance, la grossesse, la ménopause ou le vieillissement.
Ils sont également adaptés aux personnes ayant une alimentation particulière comme les végétariens ou celles qui n’ont pas accès à une alimentation saine et équilibrée.
Ils ont des effets favorables sur les performances physiques et/ou intellectuelles pour les sportifs ou les étudiants.
Ils peuvent également donner un sacré coup de pouce lors des changements de saison ou pour faciliter la digestion, la gestion du stress ou encore lors d’une détox.
Les compléments alimentaires sous forme solide
On retrouve ces compléments alimentaires sous différentes formes telles que la capsule, le comprimé ou la gomme.
Zoom sur ces différentes formes
La capsule
Elle est souvent utilisée pour les plantes et les huiles (huile de foie de morue, huile de bourrache…). La substance active se désagrège rapidement.
Le comprimé
Cette forme de complément alimentaire est très intéressante car certains comprimés présentent des spécificités adaptées au mode de dispersion des substances actives. A avaler, à dissoudre dans de l’eau, à laisser fondre dans la bouche ou encore à croquer, nombreuses sont les options proposées par ce type de complément alimentaire.
La gomme
Elle a une consistance semi-dure destinée à être gardée en bouche où elle libère les substances actives par dissolution. C’est la forme idéale quand cette dernière doit agir en bouche ou doit passer directement dans la circulation générale. La forme gomme est souvent utilisée pour adoucir la gorge (propolis) ou atténuer les effets du stress.
Les avantages des compléments alimentaires solides
- Évite les goûts ou odeurs peu agréables ;
- Facile à avaler ou à sucer ;
- Facile à transporter ;
- Dosage précis ;
- Contrôle de la libération de la substance active ;
- Permet de préserver certains actifs particulièrement sensibles à l’oxygène, à la lumière ou à l’eau.
Les compléments alimentaires sous forme liquide
On retrouve usuellement ces compléments alimentaires sous forme de solutions buvables : ampoules ou gouttes, sirops….
L’ampoule buvable ou goutte (flacon doseur)
C’est un contenant en verre qui renferme la substance active sous forme de solution liquide concentrée. La solution buvable peut se prendre pure ou diluée dans de l’eau ou du jus de fruit. La forme goutte présentée dans un flacon doseur permet d’adapter la dose administrée à l’âge ou au poids.
Le sirop
Le sirop est une forme liquide épaisse, voire visqueuse, à base de glucose fructose, glycérine végétale… Il est souvent fourni avec une cuillère doseuse ou une pipette graduée pour adapter précisément la dose administrée à l’âge ou au poids.
Les avantages des compléments alimentaires liquides
- Facile à absorber ;
- Dosage précis ;
- Action très rapide sur l’organisme, grâce à leur biodisponibilité.
- Adaptée aux personnes qui ne peuvent avaler des comprimés ou gélules (déglutition difficile, enfant…).
Complément alimentaire sous forme solide ou sous forme liquide ? Tout est une affaire de choix et de praticité ! Lorsque l’on a des difficultés à avaler des comprimés, on choisit un complément alimentaire liquide. Lorsque le goût n’est pas à votre goût, on préférera une forme solide.
* Autorité de Sécurité Européenne des Aliments (EFSA)
La Sauge officinale, la plante alliée des femmesLa Sauge officinale est la plante du bien-être au féminin mais pas seulement. Utilisée en cas de digestion difficile, pour apaiser et adoucir la gorge ou pour des petits soucis de bouche, découvrez tous les atouts de cette plante !
D’où vient la sauge ?
Il existe près d’une centaine d’espèces de sauges avec chacune un parfum, une composition, et des propriétés propres. La plus connue est la Sauge officinale. La sauge est une plante aromatique vivace, de la même famille que les menthes (Lamiacae). Originaire du bassin méditerranéen elle pousse sur les terrains arides et rocailleux. Elle possède des feuilles vertes, recouvertes d’un duvet blanc laineux.
Les Egyptiens, les Grecs et les Romains de l’Antiquité utilisaient traditionnellement les feuilles de sauge pour ses vertus médicinales. Les anciens s’en servaient aussi bien pour améliorer la fertilité, qu’arrêter les saignements, apaiser les gorges douloureuses ou désinfecter les plaies… Cette « herba sacra » comme on la nomme était considérée comme la panacée. D’ailleurs son nom « Salvia officinalis » vient du latin « salvare » qui signifie « guérir ».
Que contiennent ses feuilles ?
Les feuilles de Sauge officinale (salvia officinalis) renferment de nombreux actifs :
- Des flavonoïdes sources d’antioxydants aux vertus calmantes,
- Des triterpenes comme l’acide ursolique et l’acide oléanique, à l’action anti-inflammatoire et immunostimulante,
- De l’huile essentielle (utilisée seule elle est neurotoxique à cause de sa teneur en thuyone et donc interdite à la vente),
- Des tanins à l’action tonifiante et astringente,
- Des saponosides, substances à activité oestrogénique,
- De l’asparagine, un actif aminé aux bienfaits apaisants et de la choline,
- Des minéraux (potassium, magnésium, calcium, fer, manganèse, zinc et cuivre),
- De la provitamine A et de la vitamine K.
Hippocrate, célèbre figure de la médecine antique préconisait les feuilles de sauge pour certains désordres gynécologiques. Les Gaulois en faisaient usage lors des accouchements et pour arrêter l’allaitement. Certains émettent l’idée que le nom de sage-femme provient de sauge. D’ailleurs en anglais « sauge » se dit « sage » ! Mais on utilise aussi la sauge en dehors de la grossesse.
Quelles sont les vertus de la sauge ?
- La sauge contribue au confort pendant la ménopause
La sauge exerce une action bénéfique sur les petits désagréments de la ménopause comme les sensations de bouffées de chaleur qui touchent 50 à 80% des femmes. Ces manifestations s’accompagnent généralement d’une augmentation du rythme cardiaque, d’une rougeur au niveau du thorax et de sueurs, souvent nocturnes, sur le front, la poitrine ou les jambes.
- La sauge atténue les suées nocturnes
Une sudation intense la nuit est fréquente au moment de la ménopause. Cette transpiration nocturne est souvent suivie de frissons et peut mouiller les vêtements de nuit voire la literie. Les sueurs nocturnes répétées peuvent perturber la qualité du sommeil.
Riche en antioxydants, la sauge renferme également une toute petite quantité de phyto-œstrogènes et d’acides aminés (choline et asparagine). Ces actifs boostent l’organisme et aident à passer le cap de cette période de transition.
- La sauge calme les petits problèmes digestifs
La sauge facilite la digestion. Grace à sa teneur en actifs, elle a un effet apaisant sur l’abdomen et réduit les sensations de ballonnements et les gaz intestinaux. Rien de mieux pour se sentir plus léger après un repas trop lourd ou trop gras !
- La sauge apaise la gorge
Les feuilles de sauge grâce à leurs propriétés adoucissante soulagent les irritations de la gorge. Faites des gargarismes à partir d’une infusion ou utilisez un spray pour la gorge à l’extrait de sauge.
- La sauge soulage les aphtes ou les irritations des gencives
En bain de bouche, l’infusion de feuille de sauge diminue les irritations dus aux aphtes ou les gencives douloureuses.
- La sauge protège les dents
La sauge aurait un effet positif contre le développement de la plaque dentaire. Et aiderait ainsi à combattre le déchaussement des dents. On l’intègre d’ailleurs aux bains de bouche et dentifrices.
Où trouver la sauge ? Comment en consommer ?
Pour profiter des bienfaits des feuilles de sauge on peut réaliser une infusion. La recette ? Faites bouillir 300 ml d’eau puis versez-la sur 2 cuillères à café de feuilles de sauge. Laissez infuser une dizaine de minutes. Filtrez et buvez l’infusion ou utilisez l’infusion en gargarismes ou bains de bouche.
On peut aussi bénéficier des vertus de la sauge sous forme d’extraits dans des compléments alimentaires. Pour garantir un extrait sans engrais chimiques ni pesticides choisissez de la sauge d’origine biologique
Vous le voyez, la sauge est vraiment la plante incontournable pour passer le cap de la période délicate de la ménopause. N’hésitez pas à l’associer à l’huile d’onagre, un autre actif phare qui apaise les sensations de bouffées de chaleur.
Les oméga-3, essentiels pour garder la forme !Les oméga-3 sont des acides gras qui jouent un rôle primordial sur le bon fonctionnement de l’organisme. Plusieurs études ont montré que nous n’en consommions pas suffisamment. Découvrez en détail leurs actions et où les retrouver.
Qu’est-ce qu’un acide gras ?
Les acides gras appartiennent à la grande famille des lipides, nutriments indispensables dans un régime alimentaire équilibré. On les classe en 3 familles distinctes.
Les acides gras saturés (AGS) : ce sont des acides gras synthétisés par le corps et apportés par l’alimentation. On les retrouve dans les produits d’origine animale (beurre, fromages, crème fraiche, lard) et dans certaines huiles d’origine végétale (coprah, palme, beurre de cacao). Ils sont également présents dans les produits transformés (pâtisseries industrielles, viennoiseries, charcuterie…). Un des plus abondants est l’acide palmitique. Les acides gras saturés sont nécessaires au bon fonctionnement de notre corps mais consommés en trop grande quantité (> 12 % des apports totaux en lipides), ils augmentent le « mauvais » cholestérol (LDL) et favorisent son dépôt dans les artères. Mieux vaut donc rester vigilants et ne pas en abuser !
Les acides gras mono-insaturés (AGMI) : le chef de file de cette famille est l’acide oléique. Les AGMI sont produits par l’organisme à partir d’acides gras saturés mais on les retrouve aussi dans notre assiette. Ils sont abondants dans les aliments d’origine végétale comme l’huile d’olive (76 %), d’arachide (49 %), de soja (44 %) et de sésame (41 %) mais aussi dans les oléagineux (noix de macadamia, noisettes, noix de cajou…) et les fruits (olive ou avocat). On les retrouve aussi dans les aliments d’origine animale comme la viande (poulet, porc, bœuf, agneau, canard). Ils sont bénéfiques pour la santé car ils abaissent le LDL cholestérol et contribuent ainsi à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires et d’hypertension.
Les acides gras polyinsaturés (AGPI) : ce sont des constituants fondamentaux des cellules de l’organisme. Il en existe plusieurs familles : les oméga-3, les oméga-6et les oméga-7. Sous leur forme libre, ces acides gras sont impliqués dans de nombreux processus physiologiques. Leur particularité ? Ils sont liquides à température ambiante et peu stables à la chaleur.
Pourquoi certains acides gras polyinsaturés sont-ils qualifiés d’acides gras « essentiels » ?
La plupart des acides gras polyinsaturés peuvent être synthétisés par l’organisme, à l’exception de deux d’entre eux qui doivent être obligatoirement apportés par l’alimentation : les oméga-3 etles oméga-6. On les appelle acides gras « essentiels » car ils sont indispensables à une fonction cellulaire normale. Les acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6 sont respectivement issus de l’acide alpha-linolénique (ALA) et de l’acide linoléique (AL).
Intéressons-nous plus en détail aux oméga-3, objets de nombreuses études.
Les oméga-3
Dans l’organisme, l’acide alpha–linolénique, chef de file des oméga-3, subit une suite de réactions enzymatiques) qui le convertissent en acide eicosapentaénoïque (EPA) et en acide docosahexaénoïque (DHA). L’EPA et le DHA sont considérés comme des acides gras essentiels car notre organisme ne peut les synthétiser en quantités suffisantes.
Quels sont les bienfaits des oméga 3 ?
Au niveau du cœur et des vaisseaux :
De nombreuses études ont clairement démontré l’effet cardio-protecteur de l’EPA et du DHA.
Les oméga-3 pourraient avoir une action préventive sur certains facteurs de risques impliqués dans les maladies cardio-vasculaires (tension artérielle, agrégation plaquettaire, dyslipidémie, trouble du rythme cardiaque). Pour preuve, les Esquimaux, friands de poissons, sont eux épargnés par ce fléau de santé publique. Cette très faible incidence des maladies cardiovasculaires chez ce peuple est due à une alimentation riche en oméga-3.
Au niveau des membranes cellulaires :
Les acides gras polyinsaturés omega-3 sont des constituants majeurs des phospholipides. Ces lipides composent les membranes des cellules et jouent un rôle prépondérant sur leur fluidité et sur l’activité de leurs différentes protéines.
Au niveau de l’équilibre émotionnel :
Les oméga-3 représentent plus de 45 % des lipides du cerveau et jouent un rôle prépondérant. Ils influencent le métabolisme des neurotransmetteurs tels que la dopamine et la sérotonine, impliquées dans l’humeur, l’émotion, le bien-être… Une étude parue dans Translational Psychiatry a récemment mis en évidence le rôle d’un régime riche en oméga-3 pour prévenir l’apparition de la dépression*.
Au niveau de la vision :
Les photorécepteurs de la rétine sont très riches en acides gras polyinsaturés et notamment en DHA qui influent sur le maintien d’une fonction visuelle normale. Selon certaines études, une alimentation riche en acides gras saturés multiplie par 2 le risque de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge). Inversement les AGPI oméga-3 réduisent de moitié le risque d’apparition de la DMLA, cause la plus fréquente de cécité dans le monde. Autre atout : les oméga-3 sont également intéressants pour lutter contre la sécheresse oculaire qui touche entre 5 et 10 % des sujets de plus de 65 ans.
Quels sont les aliments riches en oméga 3 ?
Le taux de conversion de l’ALA est relativement faible dans le corps (1 à 10 %) et ne suffit pas pour couvrir nos besoins en DHA. Ceux-ci sont de l’ordre de 250 mg/j et d’1,8 g / j pour l’acide alpha-linolénique pour un adulte. Or selon l’étude INCA**, qui scrute nos comportements alimentaires, nous n’en consommons que 0,10 à 0,20 g/j !
Pour doper nos réserves enacides gras oméga-3 il faut miser sur les bons aliments.
Aliments riches en ALA :
C’est l’huile de lin qui en contient le plus. Ce n’est pas pour rien que l’acide alpha-linolénique tire son nom de cette huile ! 1 cuillère à soupe couvre 300% des apports conseillés. Mais attention car cette huile doit être conservée au réfrigérateur, ne doit jamais être cuite ni chauffée et ne pas être conservée plus de 3 mois après ouverture. Elle ne convient pas aux enfants de moins de 3 ans et sa consommation journalière doit être limitée. Sur le podium nous retrouvons également, les huiles de noix et de colza, des huiles uniquement utilisées pour l’assaisonnement
Aliments riches en EPA :
Parmi les aliments qui arrivent en tête : l’huile de foie de morue, les huiles de poissons des mers froides (maquereau, sardines, thon, saumon sauvage…). Au rayon des poissons, on en trouve aussi dans le hareng fumé à l’huile (3g / 100g) suivis du thon à l’huile de soja (2,50 g/100g) et les sardines (1,80g/100g). Le crabe, le saumon, les huitres en sont également une bonne source.
Aliments riches en DHA :
Là aussi c’est au rayon poissons qu’il faut se diriger pour avoir son quota de DHA car les végétaux sont incapables de synthétiser des acides gras à longue chaine. Outre les traditionnelles huiles de poisson, vous pouvez mettre au menu les sardines, le maquereau, le thon et le saumon, sauvage de préférence. Pour les réfractaires au poisson, pas de panique : pour ne pas manquer de DHA et D’EPA, vous pouvez profiter du coup de pouce des compléments alimentaires riches en oméga 3à longue chaîne.
Pour être en forme, les oméga-3 sont incontournables dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée. Pourtant dans notre pays, notre régime alimentaire est bien trop riche en oméga-6 et insuffisant en oméga-3. Ce déséquilibre est préjudiciable à la fabrication d’AGPI à longue chaine comme le DHA indispensable pour une bonne santé. Pour renverser la balance et arriver à un rapport oméga-3/oméga-6 de 1/4 ou 1/ 5 maximum, comme le préconisent les autorités de santé, il faut diversifier davantage nos apports en lipides alimentaires. Mais cela ne suffit pas ! Ajoutez à ces bonnes résolutions, un peu de sport et une bonne hygiène de vie.
Sources :
* T Larrieu, LM Hilal, C Fourrier, V De Smedt-Peyrusse, Sans N, L Capuron and S Layé (2014) Nutritional omega-3 modulates neuronal morphology in the prefrontal cortex along with depression-related behavior through corticosterone secretion.
** L’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) réalise tous les sept ans une étude individuelle nationale des consommations alimentaires (INCA) sous l’égide des ministères de la Santé et de l’Agriculture
Contrairement aux idées reçues, les hommes aussi aiment prendre soin d’eux. Huile à barbe, gel d’aloe vera, huile d’argan, levure de bière… la cosmétique bio se conjugue aussi au masculin.
La peau des hommes et ses spécificités
La peau des hommes est différente de celle des femmes, elle a des besoins particuliers.
1/ Elle est en moyenne plus épaisse de 25%.
2/ Plus grasse : même si certains hommes ont tendance à avoir la peau sèche, leurs glandes sébacées peuvent être généralement jusqu’à deux fois plus actives.
3/ Elle est plus poilue au niveau de la barbe et de la moustache, mais aussi des sourcils.
4/ Elle est moins sujette aux signes du vieillissement : les rides mettent plus de temps à apparaître que pour la gente féminine (la densité en collagène des hommes est plus élevée que celle des femmes). Mais quand elles commencent à être visibles, elles sont plus profondes.
5/ La peau des hommes est souvent plus malmenée : ils ont tendance à moins se protéger des agressions extérieures en se nettoyant le visage avec des produits parfois trop corrosifs, en négligeant la protection solaire, ou tout simplement en se rasant (l’action de la lame entraîne un épaississement de la couche cornée, irrite le film hydrolipidique de l’épiderme et provoque des irritations).
Pendant longtemps, les hommes se contentaient d’utiliser des produits d’hygiène de base. Mais la cosmétique ne se limite pas aux shampoings, gels douche, et autres produits après-rasage. Les hommes ont aussi besoin d’adopter des soins ciblés.
Bon à savoir
Pourquoi préférer la cosmétique bio ? Les produits cosmétiques bio offrent à notre peau une alternative naturelle, sans ajout d’ingrédients de synthèse, plus respectueuse de la santé et de l’environnement. Les produits industriels comportent des substances chimiques – comme les conservateurs – qui s’avèrent souvent irritantes et allergisantes.
Les soins du visage adaptés aux hommes
Voici trois gestes pour sublimer la peau de leur visage :
Gommer
En raison de ses spécificités, la peau des hommes est sujette aux imperfections. L’exfoliation permet de débarrasser l’épiderme de ses impuretés. Il est recommandé d’opérer un léger gommage, 2 fois par semaine.
Préférez des soins à base de bardane par exemple (riche en polysaccharides) pour ses propriétés émollientes, adoucissantes et apaisantes, mais aussi détoxifiantes.
Hydrater
Nourrie, la peau est plus confortable, élastique et raffermie. Il faut choisir la bonne texture de crème en fonction de son type de peau : une peau mixte à grasse préférera des textures fluides et légères (sérums ou crèmes légères). Les peaux plutôt sèches, opteront pour une crème régénérante.
Des soins à base d’huile d’argan sont à privilégier pour une bonne hydratation : gorgée d’antioxydants (acides gras, oméga-6 et vitamine E), elle protège du desséchement de la peau et du vieillissement cellulaire.
Barbe et cheveux, zoom sur l’huile d’argan
L’huile d’argan nourrit, assouplit, hydrate, revitalise, fait briller et fortifie cheveux et barbe. C’est parce qu’elle est très riche en acides gras insaturés, en tocophérol ou vitamine E. Après la tonte, c’est l’huile à barbe idéale.
Prendre le temps de bien se raser
– Avant : les poils de barbe sont durs au réveil. Afin de leur laisser le temps de se ramollir, mieux vaut attendre une trentaine de minutes avant le rasage. Il s’agit d’humidifier préalablement le visage. Préférez de l’eau chaude pour favoriser la dilatation des pores et assouplir les poils.
– Pendant : appliquer la mousse ou le gel en couche fine et uniforme en laissant reposer 1 minute. Puis raser dans le sens du poil, en débutant par les joues et le cou puis le contour des lèvres et le menton.
– Après : rincer le visage à grande eau pour éliminer tous les résidus. Puis – afin d’éviter le feu du rasage – appliquer baume, gel ou huile. Evitez d’utiliser une eau de toilette ou un after-shave parfumé : ces produits ne sont pas hydratants, ni apaisants
Le saviez-vous ?
Le gel aloe vera a des vertus en après-rasage. Riche en vitamines, oligoéléments et polysaccharides, le gel contenu dans la pulpe de cette plante grasse a des propriétés bien spécifiques. Le gel d’aloe vera est réparateur, dope la production de collagène et apaise l’épiderme quand il est irrité.
De beaux cheveux au masculin
Voici 5 réflexes à adopter pour des cheveux en bonne santé :
1. Choisir un shampoing adapté à son cuir chevelu : si vous avez des racines grasses ou si vous avez des cheveux à tendance pelliculaire, vous n’avez pas les mêmes besoins.
2. Masser le cuir chevelu afin de stimuler les capillarités et favoriser la circulation, sans frotter trop énergiquement (au risque d’activer les glandes sébacées).
3. Être parcimonieux : une noisette de shampoing suffit.
4. Éviter masques ou après-shampoing : à moins d’avoir les cheveux longs, puisque ces produits agissent sur la longueur et les pointes.
5. Ne pas abuser du gel : le cheveu a besoin de respirer, ou alors préférer des produits sous forme de pâte ou de cire.
Et pour endiguer les signes de l’âge ? Si les cheveux ternissent, blanchissent et que le cuir chevelu se dégarnit : certains compléments alimentaires peuvent constituer des alliés solides.
La levure de bière par exemple, apporte des acides aminés, des oligoéléments et des vitamines du groupe B. Quand elle est enrichie en vitamine E, elle protège les cellules contre le stress oxydatif. Lorsqu’elle contient du sélénium, la levure de bière est l’ingrédient idéal pour une belle peau, des cheveux brillants et des ongles renforcés.
Exit l’approche fonctionnelle des soins. Aujourd’hui les hommes aussi aspirent à être bien dans leur peau : ils recherchent des produits cosmétiques ciblés, adaptés à leurs besoins spécifiques, mais aussi à leurs usages. Le bien-être repose sur des soins sur-mesure, c’est la raison pour laquelle la cosmétique se décline désormais au masculin.
Tout savoir sur la peau d’orangeLa cellulite ou «effet peau d’orange» touche essentiellement les femmes. Près de neuf sur dix se disent touchées par ce phénomène. Mais ce n’est pas une fatalité ! Différentes solutions anticellulite et anti-rétention d’eau existent pour atténuer ces rondeurs localisées.
Comprendre la cellulite en 4 points
Comprendre la cellulite, c’est savoir identifier chaque typologie de peau d’orange, pour mieux lutter contre son installation. Explications.
Qu’est-ce que la cellulite ?
La cellulite est le résultat de changements dans la structure du tissu adipeux de la peau.
La peau se compose de trois couches :
- L’épiderme ;
- Le derme ;
- L’hypoderme (couche la plus profonde proche des muscles).
La cellulite se loge dans la partie superficielle de l’hypoderme. Elle correspond à une augmentation du nombre et du volume des adipocytes, les cellules qui stockent les graisses.
Les origines de la peau d’orange
La cellulite n’est pas l’apanage des femmes enrobées. Dans un tiers des cas, les femmes ayant de la cellulite sont minces.
Différentes causes sont avancées pour l’expliquer. Tour d’horizon des facteurs d’apparition de la peau d’orange :
- Les hormones féminines : un déséquilibre œstrogène/progestérone influe sur la perméabilité des capillaires et la rétention d’eau. Les œstrogènes génèrent la fabrication de la graisse et favorisent son stockage au niveau des cuisses, des fesses, des genoux ou des hanches.
- Une alimentation incluant trop de lipides ou de sucres.
- La sédentarité ou le manque d’exercice.
- Une mauvaise circulation sanguine qui peut aggraver la cellulite en bloquant le drainage des toxines et en favorisant la rétention d’eau.
- Les dysfonctionnements intestinaux.
- La prise de certains médicaments (corticoïdes, neuroleptiques, progestérone…).
- Le stress.
Les différentes sortes de cellulite
La peau d’orange ne provient pas seulement d’un excédent de gras. Il s’agit d’un phénomène de rétention d’eau et de fibrose (rigidification) des fibres de collagène entourant les adipocytes.
Suivant la prédominance de ces éléments, on décrit trois sortes de cellulite : adipeuse, aqueuse, ou fibreuse.
Pourquoi la peau prend-elle un aspect capitonné ?
La cellulite est un phénomène physiologique lié à la répartition de la graisse, en général localisée au niveau de l’hypoderme des cuisses, des fesses et des hanches. Concrètement, l’organisme stocke les graisses, pour cela les adipocytes se remplissent de lipides, la peau prend alors un aspect capitonné, dit « peau d’orange ».
Bon à savoir
Les adipocytes sont capables de stocker jusqu’à 100 fois leur volume de graisse !
Cet amas graisseux comprime les vaisseaux sanguins et lymphatiques. Conséquence : un élargissement des parois des veines qui deviennent alors plus perméables.
Ce phénomène conduit à une stagnation dans les tissus et autour des adipocytes d’une partie de l’eau filtrée. Cela provoque un gonflement plus ou moins important de l’hypoderme et du derme. Cette rétention d’eau, à l’origine de lourdeurs au niveau des jambes, se traduit en surface par un aspect peau d’orange de la peau.
A un stade plus évolué, les fibres de collagène se combinent avec des molécules de sucre et se rigidifient. Au stade final, elles cloisonnent le tissu conjonctif et séquestrent littéralement la graisse. On a alors une cellulite compacte et difficile à déloger qui apparait au niveau de la peau sous forme de petits nodules.
4 conseils pour combattre la cellulite et atténuer la rétention d’eau
Afin de lutter contre la peau d’orange, il faut l’attaquer sur plusieurs fronts : alimentation, compléments alimentaires, hygiène de vie, huiles raffermissantes… de nombreux moyens naturels existent. Suivez le guide.
1. Réadaptez vos menus
Adoptez une alimentation équilibrée en évitant les produits industriels (plats préparés, charcuteries, etc.) souvent trop riches en sel.
Zoom sur l’impact du sel sur la peau d’orange
Les sucres rapides se transforment en gras. Et comme le sel retient l’eau, cela provoque un « durcissement » des fibres collagènes qui s’accumulent au sein des adipocytes.
Misez plutôt sur les protéines. Elles contiennent de nombreux acides aminés nécessaires à la fabrication des fibres et au renforcement des parois veineuses. Un bon moyen de favoriser le retour veineux !
Faites également la part belle aux fruits et légumes riches en antioxydants (vitamine C et bêta carotène). N’oubliez pas de consommer des oméga-3 (huile de colza, de noix ou de lin et mieux, des poissons gras) qui sont de « bonnes » graisses. Dernier point : hydratez-vous suffisamment pour aider vos reins à éliminer.
2. Mettez-vous au sport
Rien de mieux que la pratique régulière d’une activité physique pour relancer une circulation sanguine paresseuse, chasser l’excès d’eau des cellules et faire la chasse aux capitons.
Quels sports privilégier ?
- La nage avec palmes, qui redonne du galbe aux jambes.
- Le vélo aquatique : pédaler dans l’eau à une température n’excédant pas 28° permet de stimuler les muscles posturaux et de « brûler » le gras. C’est encore plus efficace avec des jets qui exercent un massage sur les capitons.
- La marche, la danse, le yoga ou le tai-chi sont aussi bénéfiques sur la rétention d’eau car ils améliorent la circulation veineuse.
3. Aidez-vous des compléments alimentaires
Les compléments alimentaires sont un véritable coup de pouce anticellulite. Les plus efficaces sur vos capitons contiennent des actifs de plantes qui permettent à la fois de drainer mais également d’agir sur le stockage des graisses. Voici les plus recommandés :
- Les racines de fragon (petit houx) qui soutiennent la circulation veineuse
- Les feuilles de thé vert, riches antioxydants reconnus pour favoriser l’élimination d’eau et oxyder les graisses
- Les sommités fleuries de la reine des prés, une plante anti-gonflement qui contribue à une bonne circulation sanguine.
- Les feuilles de vigne rouge renferment une grande quantité d’anthocyanosides de puissants anti-oxydants.
4. Un massage… l’arme anti-capitons !
Certaines crèmes « minceur » ciblent la microcirculation, d’autres jouent sur le stockage et le déstockage des graisses grâce à l’action de différents actifs :
- La caféine, un actif phare qui pénètre facilement la barrière cutanée et stimule la microcirculation.
- Le ginkgo biloba,
- La ruscogénine issue du petit houx,
- L’esculine, un actif tiré du marronnier d’Inde,
Pour une plus grande efficacité, il est conseillé de masser les parties du corps concernées avec des crèmes spécifiques. Cela permettra de favoriser l’absorption des actifs par la peau.
Palper-rouler, mode d’emploi
Il s’agit d’un pétrissage tonique des zones concernées par la peau d’orange. Ce massage s’opère par des mouvements de drainage du bas vers le haut, afin de déloger la cellulite.
Pour un effet jambes légères, ne faites pas l’impasse sur l’effet glaçon apporté par des crèmes contenant des actifs mentholés ou camphrés.
Avec tous ces conseils, la cellulite n’a plus de secrets pour vous !
Épices et condiments : des bienfaits au quotidienUtilisés depuis des millénaires en cuisine, les épices et condiments s’inscrivent dans des traditions ancestrales fortes. Incontournables pour relever les mets et les assaisonnements, ils apportent un doux parfum d’exotisme. Dans ce dossier, Fleurance Nature vous invite dans un voyage culinaire à la découverte des multiples propriétés des épices et condiments.
Épices, condiments et aromates : mieux les connaître
Donner une définition précise aux épices et condiments, ces éléments aromatiques qui agrémentent nos menus, reste assez difficile. Certains ouvrages culinaires ont toutefois réussi à cerner leurs contours.Épice : substance aromatique végétale ayant une saveur parfumée ou piquante unique et utilisée en petite quantité en cuisine pour assaisonner ou colorer les mets. Les épices se présentent sèches ou fraîches, parfois en mélanges. Elles ne se consomment pas isolément mais intégrées à un met. La cannelle, le clou de girofle, le piment, le poivre ou la vanille sont considérés comme des épices.
Condiment : ingrédient alimentaire plus ou moins élaboré, utilisé cru ou cuit, pour relever le goût naturel des aliments, des préparations culinaires et des plats cuisinés. Il sert à la fois d’assaisonnement (huile, vinaigre, sucre, etc.) ou d’accompagnement des mets (cornichon, fruits au vinaigre, moutarde, etc.).
Aromate : composant à fort pouvoir odorant provenant d’une plante et employé comme condiment ou épice. Différentes parties de la plante peuvent être utilisées, comme par exemple :
- feuille (basilic, cerfeuil, menthe, persil) ;
- fleur (capucine) ;
- graine (anis, aneth) ;
- fruit (piment) ;
- racine (raifort) ;
- tige (ciboulette, fenouil) ;
- bulbe (ail, échalote, oignon).
Épices, condiments et aromates : découvrir leurs bienfaits
Depuis plusieurs années, les épices font l’objet de travaux de recherche. Leurs propriétés nutritionnelles multiples et notamment leur pouvoir antioxydant naturel suscitent beaucoup d’intérêt.
Les antioxydants, aussi appelés « boucliers naturels », agissent contre les radicaux libres, molécules formées par le corps qui détériorent les cellules et les membranes lorsqu’ils sont en surnombre. Ce phénomène appelé « stress oxydatif » participe au vieillissement prématuré des cellules.
De nombreuses plantes aromatiques sont reconnues pour leurs qualités nutritionnelles, en voici quelques-unes parmi les plus connues :
L’ail, des bienfaits et des usages variés
L’ail constitue l’une des plantes aromatiques parmi les plus utilisées. Tantôt légume, tantôt condiment, il se consomme dans différentes préparations culinaires. Sa présentation sous forme de complément alimentaire est également pratique et utile.
L’ail contient des minéraux (phosphore, potassium, manganèse) et des vitamines du groupe B (B6, B9) nécessaires au fonctionnement normal des membranes cellulaires. L’une des particularités de l’ail est son apport significatif en antioxydants notamment sous forme de vitamine C, de flavonoïdes, de polyphénols et d’allicine.
Les principes actifs de l’ail sont des molécules puissantes qui interviennent dans la prévention de certaines pathologies comme les maladies cardiovasculaires. Les substances actives de l’ail pourraient favoriser le contrôle du cholestérol sanguin, de la pression artérielle et exerceraient également un rôle de « fluidifiant du sang ».
La cannelle, des bienfaits et des recettes au goût piquant
Cette épice tire son nom du cannelier, arbre originaire du Sri Lanka et du sud de l’Inde, dont les fragments de l’écorce interne sont utilisés pour fabriquer la délicieuse épice au parfum chaud et piquant. En Europe, la cannelle est principalement utilisée dans les boissons et desserts. En Asie et en Afrique, elle agrémente les plats salés.
Comme la plupart des épices, la cannelle apporte peu de calories car elle est consommée en petite quantité. Elle possède de nombreuses qualités nutritionnelles : richesse en fibre, fer et caroténoïdes, aux propriétés antioxydantes.
L’extrait d’écorce de cannelle est couramment utilisé en aromathérapie. La cannelle entre également dans la composition des compléments alimentaires. Ils sont préconisés pour leurs vertus stimulantes et dynamisantes et pour leur action sur la glycémie.
La cardamome, des bienfaits et des vertus millénaires
Cette épice au parfum frais se cultive en altitude en Asie du Sud-Est et en Amérique Centrale. Utilisée pour communier avec les dieux, la cardamome constitue un ingrédient très prisé pour les offrandes traditionnelles en Asie. En Europe, cette épice est très utilisée pour l’élaboration de multiples préparations (marinades, boissons).
L’une des principales caractéristiques de la cardamome est de faciliter la digestion. Pour préserver les qualités des graines de cardamome, il est conseillé de les conserver dans leur gousse.
Le curcuma, des bienfaits et de la couleur dans l’assiette
Cette plante tropicale d’Inde, connue également sous le nom de « safran des Indes » constitue un ingrédient sacré dans ce pays, associé notamment à de nombreux rites spirituels. En Asie, cette épice entre dans la composition de nombreux mets et spécialités culinaires ou en mélanges comme le cari (curcuma, coriandre, cumin, cardamome, fenugrec, poivre).
Sa couleur ocre provient de la curcumine, pigment naturel de la plante. Outre ses propriétés colorantes, la curcumine est également source de polyphénols, composant au fort pouvoir antioxydant. Le curcuma pourrait également être impliqué dans le maintien des articulations et des os. Il se trouve aussi sous forme de complément alimentaire.
Le fenugrec, des bienfaits et des fonctions multiples
Le fenugrec est une épice atypique considérée comme une légumineuse. Originaire du Moyen-Orient, sa culture est aujourd’hui très répandue sur le pourtour méditerranéen. Il a la particularité de pousser sur tous les terrains. Il était d’ailleurs utilisé comme fourrage dans l’Antiquité, d’où son appellation de « foin grec ». Ses fleurs blanches donnent des fruits qui renferment des graines de couleur brun clair et son parfum est très odorant.
Le fenugrec est un ingrédient apprécié pour la préparation des condiments. Riche en protéines, en glucides et en fibres, le fenugrec est reconnu pour stimuler l’appétit.
Le gingembre, des bienfaits et des combinaisons infinies
Le gingembre est une plante aromatique originaire d’Asie utilisée en cuisine, fraîche ou séchée. Reconnu pour son goût piquant caractéristique, le gingembre se marie avec tous les plats, de l’entrée au dessert. Il parfume aussi les boissons comme le thé. En Asie, il est ajouté à de nombreux plats ou consommé sous forme confite.
Le gingembre renferme de nombreux composants antioxydants. Son goût piquant caractéristique provient des gingérols, acides phénoliques aux propriétés antioxydantes. Le gingembre est reconnu pour stimuler la digestion. Il est aussi très prisé dans la médecine traditionnelle orientale.Les épices et condiments constituent des ingrédients simples et procurent de nombreux bienfaits. Grâce à leurs parfums évocateurs, ils contribuent également à éveiller les sens. Préserver leurs qualités est primordial. Aussi, choisir des formes issues de l’agriculture biologique est particulièrement indiqué notamment pour celles entrant dans la composition des compléments alimentaires.Sources :
– Dossier Sur la route des épices. Société Nationale d’Horticulture de France. Jardins de France 639. Janvier-Février 2016.
– Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins. Larousse. 2013.
– Le Grand Larousse gastronomique. Larousse, 2007.
– Répertoire de composition nutritionnelle des aliments 2016. Table Ciqual. ANSES.
Souvent confondu avec son cousin le raifort, le radis noir possède de nombreuses qualités. Bien que sa découverte remonte à l’Antiquité, il reste encore assez méconnu aujourd’hui. Dans ce dossier, Fleurance Nature dévoile tous les secrets de ce légume oublié.
Des origines qui remontent à l’Antiquité
Originaire du sud de l’Asie, il est cultivé en Égypte depuis plus de 5000 ans. Les historiens rapportent que le radis noir a servi de monnaie-marchandise à l’époque des pharaons pour payer les ouvriers égyptiens pendant la construction des pyramides. Le radis noir a été introduit en France au XVIe siècle. Aujourd’hui, ce légume se trouve sur tous les continents.
Un légume pas comme les autres
Le radis noir est une plante potagère annuelle de la famille des Brassicaceae (choux, navet, moutarde, raifort, etc.). Son nom provient du latin radix qui signifie « racine ». Semé au printemps, il pousse dans des terres sableuses et requiert beaucoup d’eau. Récolté en automne, le radis noir est présent sur les étals de septembre à mars.
Ce légume-racine, aussi appelé « raifort noir », se démarque par sa peau rugueuse et épaisse de couleur noire à chair blanche. Le radis noir est plus gros que le radis rouge. Sa taille peut atteindre jusqu’à 50 cm. Son goût acre et sa sensation piquante proviennent notamment des composés soufrés présents en grande quantité dans le légume.
Quels sont les bienfaits du radis noir sur notre corps ?
Le radis noir possède de nombreuses qualités nutritionnelles :
- Il est source de vitamine B9 ou folates, nécessaire au processus de division cellulaire et au fonctionnement du système immunitaire ;
- Le légume contient également du potassium, qui contribue fonctionnement normal du système nerveux, de la fonction musculaire et de la pression sanguine ;
- Grâce à sa richesse en eau (93%), il apporte peu de calories (20 kcal/100g) et une faible teneur en graisses.
Le radis noir est souvent utilisé en accompagnement des régimes détox.
Comment consommer le radis noir ?
Le radis noir se consomme sous plusieurs formes :
- cru en salade, pelé, râpé ou coupé en rondelles ;
- dans la composition des sauces, soupes, gratins ;
- servi nature, frit ou séché en accompagnement des sushis ou d’entrées au poisson ;
- préparé comme jus pressé, très apprécié notamment en Asie ;
Il entre également dans la composition de compléments alimentaires.
Le saviez-vous ?
– Pour les papilles gustatives plus sensibles, les radis les plus gros sont les moins piquants.
– Le radis noir nécessite d’être consommé rapidement et sa durée de conservation est courte car sa chair a tendance à ramollir rapidement.
– Les compléments alimentaires à base d’extraits de radis noir présentent quant à eux l’avantage de pouvoir être consommés tout au long de l’année.
Les compléments alimentaires à base d’extraits actifs de radis noir
Fleurance Nature développe des compléments alimentaires à base d’extraits actifs de radis noir. Les ingrédients entrant dans la composition de ces produits sont d’origine naturelle et rendus actifs grâce à des méthodes d’extraction préservant leur qualité et leur pureté.
Les compléments alimentaires Fleurance Nature à base d’extraits de radis noir, se présentent notamment sous forme de comprimé, gélule ou concentré. Les méthodes de production et de contrôle utilisées par Fleurance Nature sont conformes aux réglementations française et européenne et garantissent une traçabilité de la matière première jusqu’au produit fini.
Ils comportent le label AB qui garantit :
- La qualité de la plante (origine, conditions de culture, etc.) et de la matière première extraite.
- L’élaboration des produits sans utilisation de produit chimique de synthèse, ni d’OGM.
- Des pratiques agronomiques et d’élevages respectueuses de l’environnement et du bien-être animal.
Le radis noir est un légume aux bénéfices multiples éprouvés depuis des millénaires. Très prisé en cuisine pour son goût piquant caractéristique, le radis noir est également consommé sous forme de compléments alimentaires qui présentent l’avantage d’être élaborés à base des extraits actifs de la plante.
Sources :
– Hanlon PR, Webber DM, Barnes DM. Aqueous extract from Spanish black radish (Raphanus sativus L. Var. niger) induces detoxification enzymes in the HepG2 human hepatoma cell line. J Agric Food Chem. 2007 Aug 8;55(16):6439-46.
– Larousse des plantes médicinales. Identification, préparation, soins. Larousse. 2013.
– Répertoire de composition nutritionnelle des aliments. Table Ciqual. Version 2016. ANSES.
– www.fondation-louisbonduelle.org
– www.aprifel.com
Le coup de soleil est une brûlure provoquée par les rayons du soleil (UV). Des solutions naturelles existent pour les calmer, telles que l’aloe vera, l’huile d’amande douce ou encore des masques faits maison et autres cataplasmes. Zoom sur ces actifs ciblés, recettes à l’appui.
Lorsqu’elle est exposée aux rayons ultraviolets du soleil (UVA et UVB), la peau produit de la mélanine. Il s’agit d’un pigment jouant un rôle de protection naturelle, destiné à faire barrière à l’action néfaste des UV. Quand la peau ne parvient pas à produire suffisamment de mélanine, elle devient rouge et chaude : c’est une brûlure. La gravité de cette réaction épidermique dépend de la durée de l’exposition mais aussi de la tolérance de la peau. Voilà quelques astuces à connaître pour calmer naturellement les coups de soleil.
Le gel d’aloe vera pour apaiser
Les longues feuilles de l’aloe vera contiennent une pulpe aux propriétés bien spécifiques. Le gel d’aloe vera est en effet riche en vitamines, oligoéléments et polysaccharides. Cette substance stimule les cellules réparatrices de la peau, augmente la production de collagène et agit ainsi sur son élasticité.
En cas de coup de soleil, l’aloe vera permet d’apaiser l’épiderme. A utiliser comme un après-soleil ou à appliquer juste après l’apparition des premiers signes de surchauffe.
Les huiles pour réparer
L’application d’un corps gras tel que l’huile d’argan bio sur un coup de soleil permet de relâcher et d’hydrater la peau enflammée.
Massez délicatement et régulièrement la zone douloureuse avec de l’huile d’amande douce (calmante parce que riche en acides gras), de l’huile de calendula (apaisante grâce à sa teneur en caroténoïdes), ou de l’huile de millepertuis (aux vertus apaisantes et cicatrisantes) … en préférant des huiles bio, plus saines pour votre peau et respectueuses de l’environnement.
Le saviez-vous ?
L’huile essentielle de lavande aspic (Lavandula latifolia) peut vous aider à traiter un coup de soleil grâce à son effet anti-brûlure : elle accélère la cicatrisation et atténue les douleurs. Diluez une goutte dans votre huile végétale et le tour est joué.
Du vinaigre pour soulager
Le vinaigre de cidre est doté de certaines vertus comme celles de nettoyer la peau, réduire l’inflammation et apaiser les démangeaisons en cas de brûlure légère.
En cas de coup de soleil, diluez un verre de vinaigre de cidre dans l’eau de votre bain (pas trop chaud surtout), cela va ainsi calmer votre sensation de brûlure et assouplir votre peau. Pensez à demander l’accord préalable d’un professionnel de la santé.
De l’argile verte pour régénérer
L’argile verte favorise la cicatrisation et accélère le renouvellement des cellules. N’hésitez pas à la mélanger avec de l’eau et à l’appliquer en cataplasme sur la peau brûlée, laissez agir 2 heures puis rincez à l’eau tiède.
Le bicarbonate de soude pour calmer
Le bicarbonate de soude crée un environnement alcalin qui soulage la peau et a des vertus antiseptiques.
Saupoudrez du bicarbonate de soude dans un bol d’eau fraîche, puis trempez des compresses dans le mélange et appliquez-les sur votre coup de soleil. Laissez agir 1 heure.
Le miel pour reconstituer
Véritable trésor de la nature, le miel contient de nombreux actifs (minéraux, enzymes, vitamines, protéines et acides aminés, flavonoïdes, acides gras et grains de pollens). Le miel a un pouvoir antiseptique et un effet cicatrisant. Mais attention : s’il y a une plaie ouverte, avant d’utiliser du miel, il vaut mieux aller consulter un médecin.
N’hésitez pas à en appliquer sur la zone irritée.
Des fruits et légumes pour concocter votre propre masque
Afin de lutter contre l’effet d’un coup de soleil, certains aliments peuvent être utilisés comme base pour composer vous-même un masque. Il est préférable de les choisir bio pour un soin maison totalement naturel. Voici les fruits et légumes à privilégier, en fonction de vos besoins :
- Fruits et légumes riches en bêtacarotène : abricots, carottes, betteraves melons, pêches, tomates… pour un effet bonne-mine.
- Avocats, mais aussi les graines (céréales complètes, tournesol, amandes, noisettes) et les fruits à coques : ces aliments sont source de vitamine E (pour prévenir l’apparition des coups de soleil) et de sélénium (contre le stress oxydatif provoqué par les rayons UV).
- Kiwis, fruits rouges, mais aussi choux ou épinards : privilégiez des aliments riches en vitamine C (aux vertus anti-oxydantes) pour un teint plein de peps !
Autant d’ingrédients auxquels vous pouvez ajouter des huiles ciblées pour une texture encore plus riche.
Recette : masque apaisant fait maison en 5’ chrono
Trempez des sachets de thé dans de l’eau froide et déposez-les au réfrigérateur. Pendant ce temps, mixez la pulpe d’un melon.
Appliquez le melon sur votre peau et déposez un sachet de thé sur chaque paupière, si nécessaire et laissez agir 15 minutes.
Riche en vitamine A et en acides gras, le melon va calmer l’inflammation de la peau. Les tanins du thé vont décongestionner vos paupières. Effet fraîcheur garanti et 100% naturel !
5 règles à adopter pour faire rempart aux coups de soleil
Il y a des réflexes à connaître pour éviter de se faire brûler par le soleil :
1/ Limitez votre temps d’exposition aux rayons du soleil
2/ Évitez de vous exposer entre 12 heures et 16 heures
3/ Appliquez régulièrement de la crème solaire (toutes les 2 heures), avec un indice de protection (SPF) de 30 minimum. Soyez tout particulièrement vigilant avec la peau des enfants, plus sensible aux rayons UV.
4/ Portez un chapeau et des lunettes de soleil
5/ Hydratez-vous : boire beaucoup d’eau est essentiel pour la régénération de l’épiderme. Une peau mal hydratée absorbe beaucoup moins les principes actifs contenus dans les crèmes solaires.
Le saviez-vous ?
A chacun son capital soleil. Selon votre type de peau, vous n’avez pas la même tolérance au soleil. Votre capital soleil définit le temps d’exposition aux rayonnements solaires que votre épiderme peut supporter. A partir d’un certain âge, si l’on a épuisé son capital soleil, la peau se tâche, s’abîme, se flétrit…
Les produits industriels sont composés de substances chimiques de synthèse, destinées à favoriser leur conservation. En cas de coup de soleil, votre peau est d’autant plus sensible à ces substances. C’est la raison pour laquelle des produits à base d’actifs naturels doivent d’autant plus être privilégiés.
Les solutions naturelles pour améliorer la circulation en hiverArtères, veines et capillaires permettent au sang de circuler dans toutes les régions du corps. Leur fonction est d’acheminer l’oxygène et les nutriments dont l’organisme a besoin et ramener le gaz carbonique aux poumons pour l’expulser. Un réseau circulatoire complexe, qu’il faut particulièrement entretenir en hiver. Explications
Pourquoi peut-on rencontrer des problèmes de circulation en hiver
En hiver, certains facteurs influent sur la circulation :
- Le froid provoque un resserrement des petits vaisseaux (vasoconstriction). La micro circulation est ainsi altérée par les faibles températures.
- Pour se protéger du froid, nous avons tendance à surchauffer ou trop se couvrir. La chaleur a un impact vasodilatateur, les surcouches de vêtements compriment et entravent la circulation. Ces sources d’inconfort peuvent favoriser les gonflements, notamment au niveau des jambes.
- L’hiver ne favorise pas les longues marches ou les sports en extérieur, la saison invite plutôt au cocooning… et pourtant, l’immobilité ou un mode de vie trop sédentaire fragilisent l’organisme et sont néfastes pour la circulation.
Améliorer sa circulation est possible en adoptant certains réflexes au quotidien mais aussi en s’aidant des plantes.
5 conseils naturels pour améliorer de circulation en hiver
1/ Bouger plus et mieux
L’idéal ? Du sport… dans l’eau ! L’aquagym et l’aquabiking constituent des activités idéales pour entretenir sa forme et favoriser la circulation. Ce type de sport permet de se muscler en douceur, en ménageant ses articulations, tout en bénéficiant des vertus massantes de l’eau pour tonifier le système lymphatique.
2/ Utiliser des compléments alimentaires ciblés : vigne rouge, marron d’Inde, fragon et ginkgo biloba
Voici 4 plantes qui existent sous forme de compléments alimentaires et qui permettent d’améliorer la circulation. A chacune ses bienfaits :
La vigne rouge est une plante aux multiples vertus, notamment pour ses bienfaits sur la circulation. La feuille de vigne rouge est en effet riche en flavonoïdes (anthocyanosides, quercétine). Il s’agit de tanins qui renforcent la paroi des capillaires. La vigne rouge contribue ainsi à réduire la sensation d’inconfort au niveau des jambes et favorise une meilleure circulation.
Le marron d’Inde est reconnu pour ses propriétés circulatoires. Le marron d’Inde contient en effet de l’aescine, un nutriment qui améliore la circulation veineuse et participe à un effet jambes légères.
Le fragon: il s’agit d’un arbrisseau contenant des saponosides, aux vertus vasoconstrictrices.
Le ginkgo biloba est un arbre aux effets veinotoniques (renforce les parois veineuses) et vasodilatateurs (les vaisseaux se dilatent et permettent un meilleur afflux de sang et d’oxygène). Le ginkgo biloba permet ainsi de stimuler la circulation.
3/ Se masser les jambes
Le massage permet d’améliorer la circulation lymphatique. Il peut être réalisé avec une huile sèche ou un soin ciblé – comme un gel à effet fraîcheur – seul ou en faisant appel à un professionnel pour un meilleur drainage.
4/ Barboter dans un bain
Un bain permet d’évacuer le stress de la journée, de décontracter ses muscles, mais aussi d’améliorer la circulation grâce à son effet vasodilatateur. Attention néanmoins à ne pas faire trop monter la température (n’excédez pas les 34°C) au risque de dilater les vaisseaux.
Pour garder des jambes légères l’idéal est de terminer le rituel du bain en se douchant à l’eau tiède : sa fraîcheur tonifie les vaisseaux capillaires, le massage du jet stimule la circulation.
5/ Boire pour s’hydrater
C’est essentiel pour la circulation : notre corps est composé à 65% d’eau. Boire au moins 1,5 litres d’eau par jour permet de drainer l’organisme et d’expurger le sel des cellules.
La saison hivernale met la circulation à rude épreuve. L’occasion de revoir ses habitudes pour mieux prendre soin de soi, naturellement. Parce que c’est bon de se chouchouter, surtout en hiver.
Les actifs marins, sources de bien-être pour les articulationsLes désagréments liés aux articulations peuvent venir de différents facteurs (humidité, vieillissement de l’organisme…). De nombreux actifs d’origine marine peuvent vous aider et contribuer au bien-être de vos articulations. Quels sont ces actifs ? Quels sont leurs bienfaits ? Découvrez les actifs marins et leurs particularités dans ce dossier.
Pourquoi privilégier les actifs marins pour les articulations ?
Avec le temps ou sous l’influence de certains facteurs (hérédité, surpoids, changement de saison, humidité…), la souplesse articulaire diminue. Certains mouvements deviennent pénibles.
Préserver ses articulations est essentiel pour conserver une certaine mobilité, maintenir un minimum de souplesse et prévenir des gênes quotidiennes.
Les compléments alimentaires issus de la mer regorgent de nutriments et de micronutriments précieux pour le confort des articulations. Ils ont l’avantage d’être hautement assimilables par l’organisme.
De nombreuses substances essentielles au maintien d’une bonne santé sont extraites des océans :
- Les poissons gras apportent des acides gras de la famille oméga-3 (EPA et DHA). Les oméga-3 interviennent dans la régulation de certaines manifestations inflammatoires. Ils peuvent également contribuer au bon fonctionnement cérébral, et aident à maintenir une tension normale.
- Les algues sont riches en protéines, minéraux et oligoéléments qui aident à maintenir son capital osseux participent au confort articulaire
- Les coquillages, comme l’huître, favorisent une bonne teneur en micronutriments.
- Les eaux de mers est une source de minéraux tels que le magnésium ou l’iode.
Les 4 actifs marins majeurs
Le calcium marin
Les origines du calcium marin
Le calcium marin provient d’un complexe minéral marin directement issu du lithothamne. Le lithotamne est une algue rouge dont la croissance lente permet de filtrer et d’absorber la totalité des nutriments de la mer. Outre sa richesse en calcium, il concentre d’autres minéraux tels que le magnésium et de nombreux oligoéléments (zinc, sélénium).
Le calcium marin de Fleurance Nature est récolté de façon durable dans les fjords situés au nord-ouest de l’Islande.
Les bienfaits du calcium marin
Le calcium joue un rôle prépondérant dans la formation et la conservation des os. Il est essentiel à la minéralisation osseuse. Il favorise la croissance, la régénérescence, l’entretien et la solidité du squelette osseux. Le calcium marin est facilement assimilable par l’organisme.
L’huile de foie de morue
Les origines de l’huile de foie de morue
L’huile de foie de morue est issue de la morue, connue également sous le nom de cabillaud. Ce gros poisson d’un à deux mètres vit dans les eaux froides de l’Atlantique Nord. La morue est notamment consommée pour sa chair mais c’est l’huile de foie de morue qui présente des propriétés nutritionnelles très intéressantes pour les articulations.
Les bienfaits de l’huile de foie de morue
L’huile de foie de morue est particulièrement riche en :
- Vitamine A qui contribue au maintien d’une vision normale et à l’entretien de la peau et des muqueuses ;
- Vitamine D qui en favorisant l’absorption du calcium aide à la consolidation des os et des dents ;
- Oméga-3 (EPA et DHA), acides gras essentiels, qui interviennent dans la régulation de certaines manifestations inflammatoires. Ils peuvent également contribuer au bon fonctionnement cérébral, et aident à maintenir une tension normale.
L’huile de foie de morue participe ainsi à la croissance et à l’entretien du capital osseux.
Krill
Les origines du krill
Le mot « krill » est utilisé par les baleiniers pour désigner de manière générique les petites crevettes des eaux froides qui constituent la nourriture des baleines. En norvégien, « krill » signifie « menu fretin ».
L’huile de krill de Fleurance Nature est issue d’une pêche durable garantissant un écosystème préservé.
Les bienfaits du krill
L’huile de krill est riche en :
- Oméga-3 (EPA et DHA), acides gras essentiels qui interviennent dans la régulation de certaines manifestations inflammatoires. Ils peuvent également contribuer au bon fonctionnement cérébral, et aident à maintenir une tension normale ;
- Astaxanthine, un antioxydant très puissant de la famille des caroténoïdes ;
- Vitamines A, E et D ;
Zoom sur le respect des lois relatives à la pêche
Chez Fleurance Nature, nous sommes attentifs à ce que chacun de nos produits soient respectueux du développement durable. L’utilisation que nous faisons des actifs marins se fait dans le respect de la faune et de la flore selon les principes mis en place par la Commission Européenne
Le cartilage de roussette
Les origines du cartilage de roussette
Le cartilage de roussette provient d’une espèce commune de la famille des requins non menacée. Elle est d’abord pêchée pour la consommation de sa chair. Le cartilage n’étant pas utilisé par l’industrie alimentaire, son usage dans des compléments alimentaires permet de participer au respect de la faune et de la flore sans contribuer au gâchis.
Les bienfaits du cartilage de roussette
Le cartilage de roussette contient deux substances qui sont naturellement présentes dans l’organisme :
- La chondroïtine est un constituant essentiel du cartilage. Elle est aussi présente dans les os, la peau, la cornée et la membrane des artères
- La glucosamine est une substance qui sert à la synthèse de plusieurs macromolécules présentes dans différents tissus, dont le cartilage.
Le cartilage de roussette contient également du calcium, des acides aminés et du collagène.
Une bonne hygiène de vie joue un rôle primordial dans les processus de formation, maintien et régénération des os. La prise de compléments alimentaires issus de la mer ne se substitue pas aux 3 gestes d’une hygiène de vie saine :
- Boire au moins 1,5 d’eau et de tisane quotidiennement;
- Privilégier une alimentation riche et variée ;
- Pratiquer régulièrement des activités physiques.
Préserver la vigueur des défenses immunitaires est le moyen le plus efficace de se prémunir contre les infections et de conserver une bonne santé. Quelles sont les principales substances actives qui participent à la stimulation du système immunitaire ? Et quels sont leurs bienfaits ?
Pourquoi stimuler les défenses naturelles ?
Le système immunitaire comprend l’ensemble des mécanismes de défense de l’organisme. Il protège ainsi le corps contre les agressions extérieures à l’aide des anticorps, mais également des larmes, des poils, de la peau et des muqueuses.
Pour un système immunitaire efficient, veillez à suivre ces 3 règles essentielles :
- soigner et varier son alimentation ;
- pratiquer une activité physique régulière ;
- bien dormir.
Les actifs phares de la stimulation du système immunitaire
L’échinacée
L’origine de l’échinacée
L’échinacée est une plante originaire d’Amérique du Nord. Elle était traditionnellement utilisée par les Amérindiens pour soulager les voies respiratoires. Il existe plusieurs espèces d’échinacées dont l’Echinacea angustifolia, l’Echinacea pallida et l’Echinacea purpurea. Elles ont des propriétés similaires. On utilise soit les feuilles soit la racine. L’échinacée renferme une grande quantité de micronutriments tels que des polysaccharides, des flavonoïdes et des huiles essentielles.
Les bienfaits de l’échinacée
L’échinacée est très appréciée lors des changements de saison. Elle permet de stimuler efficacement les défenses naturelles. Elle est une précieuse aide notamment dans la prévention des désagréments liés aux coups de froid.
La gelée royale
L’origine de la gelée royale
La gelée royale est fabriquée par les abeilles à partir des protéines et des nutriments du pollen ingérés par les abeilles. Elle constitue la nourriture exclusive de la reine pendant toute son existence. Elle nourrit également les larves de la colonie les premiers jours afin de leur assurer une croissance très rapide.
La gelée royale est notamment composée d’eau, de sucres, de lipides, de minéraux et de nombreux autres nutriments.
Les bienfaits de la gelée royale
La gelée royale constitue une source d’éléments nutritifs qui stimulent les défenses immunitaires.
La propolis
L’origine de la propolis
La propolis est un enduit produit et utilisé par les abeilles pour recouvrir les surfaces intérieures de la ruche afin d’en assurer l’étanchéité, la solidité et l’asepsie. Les abeilles la fabriquent à partir de résines recueillies sur les bourgeons et l’écorce des arbres auxquelles elles ajoutent de la cire et des sécrétions salivaires.
La propolis contient :
- des flavonoïdes, des substances aux vertus antioxydantes qui piègent les radicaux libres,
- de la vitamine B3,
- des minéraux et des oligoéléments.
Les bienfaits de la propolis
Concentré d’éléments nutritifs, la propolis est un allié idéal dans les changements de saison.
Les pépins de pamplemousse
L’origine des pépins de pamplemousse
L’intérêt pour les pépins de pamplemousse remonte à 1980. Jacob Harichen, médecin et jardinier amateur américain, découvre que des pépins de pamplemousse jetés sur son compost ne se décomposent pas. C’est ainsi que débutent les études sur les propriétés antioxydantes et antimicrobiennes du pépin de pamplemousse.
Les pépins et le péricarpe blanc (couche superficielle de la peau du fruit) du pamplemousse contiennent une concentration élevée de bioflavonoïdes (puissants antioxydants, protecteurs des cellules contre les dommages des radicaux libres) et de vitamine C qui complète l’action antioxydante des flavonoïdes.
Bon à savoir
L’extrait de pépins de pamplemousse possède également des vertus cosmétiques et désinfectantes. Il peut s’utiliser comme additif dans le shampoing ou le dentifrice pour une meilleure hygiène. En cas de petites infections de la peau, il peut être une précieuse aide pour désinfecter une plaie superficielle (à appliquer en compresse dilué dans de l’eau).
Les bienfaits des pépins de pamplemousse
L’extrait de pépins de pamplemousse est idéal pour rester en forme lors des changements de saison. Il peut s’utiliser en usage interne et en externe (dilué dans l’eau pour les lèvres gercées, démangeaisons du cuir chevelu, piqûres d’insecte…).
L’acérola
L’origine de l’acérola
L’acérola est un petit arbuste dont les fruits rouges, surnommés « cerises des Antilles », sont naturellement riches en vitamine C naturelle et en flavonoïdes. Il contient également deux fois plus de magnésium, de vitamine B5 et de potassium que l’orange.
Les bienfaits de l’acérola
La vitamine C est reconnue pour atténuer la fatigue et maintenir un fonctionnement normal du système immunitaire. Elle contribue à protéger les cellules contre le stress oxydatif. L’acérola est particulièrement recommandée dans les périodes de surmenage ou de stress. Les Indiens de la forêt amazonienne ont coutume de boire le jus d’acérola pour ses nombreuses vertus sur la santé.
Ces 5 actifs phares deviendront rapidement un indispensable de votre trousse bien-être aussi bien pour préparer un changement de saison, un voyage… que pour stimuler vos défenses naturelles en cas de refroidissements, petites infections de la peau…Vous pourrez facilement les trouver sous forme de compléments alimentaires pour booster vos défenses naturelles .
Les recommandations nutritionnelles en France : préserver le bien-être et la santéLes conséquences d’une alimentation déséquilibrée et de la sédentarité sur la santé sont aujourd’hui connues. Or, le risque de développer certaines maladies pourrait être réduit par le suivi des recommandations nutritionnelles nationales. Dans le cadre de l’actualisation des repères alimentaires pour la population française, Fleurance Nature fait le point sur les recommandations nutritionnelles.
Pourquoi établir des recommandations ?
Les recommandations nutritionnelles sont établies pour aider la population française à satisfaire ses besoins alimentaires et à prévenir les maladies chroniques (système cardiovasculaire, obésité, diabète de type 2, etc.)En France, ces recommandations sont établies par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES). Elles englobent un ensemble de références développées par des groupes d’experts à partir de l’analyse de données étayées scientifiquement.
Par exemple, l’une des approches consiste à définir des seuils de consommation pour les nutriments et les groupes d’aliments, au-dessous desquels le risque de développer une maladie est significativement plus faible. Ainsi, le suivi des recommandations nutritionnelles est un facteur de longévité : il aide à vivre en forme et en bonne santé.
Les recommandations nutritionnelles en France : « bien manger et bien bouger » au programme
En France, les premières recommandations nutritionnelles officielles ont été définies en 2001 dans le cadre du Programme National Nutrition Santé (PNNS)(1). Ces recommandations ont été traduites en messages clés ou repères de consommation selon les différents groupes d’aliments et intègrent également des conseils encourageant la pratique régulière d’une activité physique.
Pour tenir compte des nouvelles données scientifiques publiées et des études réalisées sur le suivi des recommandations, l’ANSES a actualisé les repères de consommations alimentaires et d’activité physique en 2017. Les repères nutritionnels, originalement définis par le PNNS, sont présentés ci-dessous. Les nouveaux repères de consommations 2017 sont exposés au paragraphe suivant.
Rappel des 9 repères nutritionnels correspondant aux objectifs du PNNS (période 2001 à 2016) (2)
1. Fruits et légumes : au moins 5 par jour
2. Pains, céréales, pomme de terre, légumes secs : à chaque repas et selon l’appétit
3. Lait et produits laitiers : 3 par jour (3 à 4 pour les enfants, les adolescents et les seniors)
4. Viandes et volailles, produits de la pêche et œufs : 1 à 2 fois par jour
5. Matières grasses ajoutées : limiter la consommation
6. Produits sucrés : limiter la consommation
7. Boissons : de l’eau à volonté
8. Sel : limiter la consommation
9. Activité physique : au moins l’équivalent d’une demi-heure de marche rapide par jour pour les adultes (au moins 1 heure pour les enfants et les adolescents).
Ce que les études nous apprennent sur le suivi des repères du PNNS
Les études de suivi du PNNS montrent que l’intégration des recommandations demeure très variable selon le niveau socio-économique des populations et les groupes d’âges. (3
- Seulement 43 % des adultes consomment au moins 5 portions de fruits et légumes par jour, 29% prennent 3 produits laitiers/jour et 49% intègrent des produits céréaliers à chaque repas.
- Chez les enfants (3-18 ans) : 20 % prennent au moins 5 portions de fruits et légumes/jour, 43% consomment 3 produits laitiers/jour et 33% intégraient des produits céréaliers à chaque repas. (3)
- Dans l’étude NutriNet-Santé (2013) (4), des progrès sont toutefois observés concernant le niveau de compréhension de certaines consignes énoncées :
- 85 % des participants peuvent citer correctement les repères de consommation pour les fruits et légumes et pour le poisson ;
- 39 % des personnes interrogées connaissent les repères pour les produits laitiers.
A contrario, seulement 22 % des participants savent qu’il est conseillé de consommer des féculents à chaque repas.
Les nouveaux repères de consommation : intégration des habitudes alimentaires des Français
L’actualisation des repères de consommations alimentaires et d’activité physique pour la population française par l’ANSES a consisté à tester différents scénarios à partir des habitudes alimentaires des populations. Des objectifs de consommation plus précis ont ensuite pu être fixés par groupe d’aliments de façon à mieux répondre aux besoins pour la population française.
Ainsi, ces nouveaux repères constituent davantage des apports vers lesquels il faut tendre que des « recommandations » au sens strict, pouvant être perçues comme des injonctions.
Comme cela est préconisé dans de nombreux pays occidentaux, les Français sont incités à rééquilibrer les apports en protéines dans leur alimentation en favorisant les végétaux et en réduisant la consommation totale des produits animaux.
Des conseils sont également prodigués pour orienter les choix des consommateurs vers les produits bruts et peu transformés en respectant les saisons. Par ailleurs, le recours aux circuits courts et aux produits issus de modes de production respectueux de l’environnement et de l’agriculture biologique « bio » est suggéré dans le but de limiter l’apport de pesticides.
Les repères de consommation 2017 et les fréquences (5)
- Le repère « 5 fruits et légumes par jour » est maintenu. L’accent est porté sur les légumes.
- Plus de légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches…), au moins 2 fois par semaine. A noter : pour les légumineuses, elles sont désormais considérées comme des substituts des viandes et volailles, compte tenu de leur teneur élevée en protéines.
- Les céréales complètes ou peu raffinées (farine, pain, riz ou pâtes) sont à privilégier.
- La consommation de fruits à coque, sans sel ajouté (amandes, noix, noisettes, pistaches), est encouragée, à raison d’une petite poignée par jour.
- Les graisses de bonne qualité sont à privilégier, notamment les huiles végétales riches en acides gras oméga-3 (huiles de colza et de noix) et l’huile d’olive riche en oméga-9.
- L’eau reste la seule boisson recommandée.
- Pas de limite spécifique pour certains groupes. C’est le cas des légumineuses, produits céréaliers, pomme de terre, œufs, produits céréaliers raffinés et l’eau.
- Moins de viande, de charcuterie, de produits sucrés. Limiter la viande rouge à 500g/semaine, la charcuterie à 150g/semaine. Quant aux produits sucrés, ils sont à limiter. Les boissons sucrées sont à consommer de façon exceptionnelle. Les jus de fruits sont à limiter à un verre par jour.
- Moins de produits laitiers, 2 par jour, selon la taille de la portion. Favoriser les sources riches en calcium.
Les prochaines étapes
La révision des repères du PNNS s’inscrit dans une approche globale de refonte de la politique de santé publique qui devrait se décliner vers la diffusion de nombreux outils pour la période 2017-2021.
Des guides seront spécifiquement élaborés pour le grand public avec une présentation adaptée selon les différents groupes de populations ciblés (enfants, adultes, seniors, femmes enceintes, etc.) pour faciliter la compréhension et l’application des messages. Ils seront consultables sur le site Internet dédié au PNNS : www.mangerbouger.fr.Sources :
1) Programme National Nutrition Santé (PNNS). www.mangerbouger.fr
(2) Repères nutritionnels correspondant aux objectifs du PNNS. Informations mises à disposition du public par Santé publique France. Source : http://inpes.santepubliquefrance.fr/reperes_nutritionnels/
(3) Situation nutritionnelle en France en 2006 selon les indicateurs d’objectif et les repères du Programme national nutrition santé (PNNS). Étude nationale nutrition santé, ENNS, 2006. INVS, 2007.
(4) C. Lassale et coll. Association between Adherence to Nutritional Guidelines, the Metabolic Syndrome and Adiposity Markers in a French Adult General Population. PLoS ONE, octobre 2013, 8(10). www.etude-nutrinet-sante.fr/
(5) Haut Conseil de la santé publique (HSCP). AVIS relatif à la révision des repères alimentaires pour les adultes du futur Programme national nutrition santé 2017-2021. 16 février 2017.
http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=601
Perturbateurs endocriniens : comment leur échapper au quotidien ?
Les perturbateurs endocriniens sont des substances nocives qui peuvent être présentes dans certains produits alimentaires, les cosmétiques, les contenants en plastique, les produits ménagers… Mais comment limiter notre exposition à ces molécules ? Explications.
Qu’est-ce qu’un perturbateur endocrinien ?
Selon la définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’agit d’« une substance (…) possédant des propriétés susceptibles d’induire une perturbation endocrinienne dans un organisme intact, chez ses descendants ou au sein de (sous)-populations ».
Notre système endocrinien se définit comme l’ensemble des organes (glandes endocrines) qui sécrètent des hormones. Les perturbateurs endocriniens (certains additifs, pesticides, etc.) modifient cet équilibre hormonal et entrainent des modifications physiologiques. Ils ont ainsi un impact négatif sur la santé.
Liste des perturbateurs endocriniens :
Ces molécules sont présentes dans la plupart de nos produits quotidiens.
Les perturbateurs endocriniens dans l’alimentation
La majeure partie des perturbateurs endocriniens se trouve dans les aliments ou les boissons que nous consommons. En cause, l’agriculture intensive et la banalisation de l’utilisation de la chimie de synthèse (pesticides, herbicides, fertilisants artificiels, etc.), néfaste pour l’organisme.
Voici quelques réflexes à adopter pour limiter l’exposition à ces substances :
- Cuisiner pour éviter les produits transformés qui contiennent systématiquement des additifs alimentaires contenant des perturbateurs endocriniens.
- Manger bio : qu’il s’agisse d’aliments d’origine végétale ou animale, il est préférable de se référer aux labels, et notamment au label « Agriculture biologique ».
- Bien laver les fruits et légumes : certains sont plus exposés aux pesticides que d’autres, comme par exemple les pommes de terre, la salade, ou encore les fruits rouges et les pommes.
- Acheter des produits locaux en circuit court, supposés contenir moins d’agents de conservation que les aliments transportés sur de longues distances.
- Préférer des viandes maigres ou retirer le gras : de nombreux perturbateurs endocriniens peuvent s’accumuler dans les parties grasses.
Bon à savoir
Gare aux emballages plastiques
Certains plastiques peuvent contenir du bisphénol A ou des phtalates, qui sont des perturbateurs endocriniens. Lorsque ce type d’emballage est chauffé, certaines molécules migrent dans le contenu. Évitez autant que possible les conditionnements en plastique et surtout préférez le verre quand vous devez réchauffer les petits plats.
Les perturbateurs endocriniens dans les cosmétiques
Les produits cosmétiques conventionnels contiennent des perturbateurs endocriniens tels que les fameux parabens : bisphénol A (PBA), butylparaben, propylparaben, sodium butylparaben, sodium propylparaben, potassium butylparaben, potassium propylparaben… Mais aussi le BHA, le benzophénone, les phtalates, le triphenyl phosphate, le cyclopentasiloxane ou le triclosan.
Zoom sur les étiquettes
Chaque emballage liste les ingrédients qui composent un produit cosmétique selon la nomenclature INCI, qui ne varie pas d’un pays de l’Union européenne à l’autre. Sachez que les noms en anglais désignent des substances chimiques, les noms en latin les produits naturels. Les anglo-Saxons ont surnommé les perturbateurs endocriniens les “Dirty Dozen”, soit les “douze salopards”…
Les réflexes à adopter pour des soins sans perturbateurs endocriniens :
- Choisir des produits certifiés bio : les labels Eco et Bio de Cosmebio ou le label Cosmétique biologique Ecocert reposent sur un cahier des charges strict, qui garantit l’absence de substances toxiques.
- Concocter ses produits faits maison à base de matières première bio. Par exemple ? Mixez avocat, concombre, jus de citron et huile d’argan, vous obtiendrez un masque anti-rides 100% naturel.
- Découvrir les bienfaits des huiles essentielles : elles contiennent de très nombreux actifs aux multiples vertus mais sans d’additifs ou autres conservateurs. Des essences précieuses, puissantes, naturelles et pures, aux effets ciblés en fonction de chaque plante.
- Inviter les huiles végétales dans vos rituels de soins : huile végétale de jojoba, macadamia ou noisette pour les peaux grasses, de rose musquée pour favoriser l’élasticité de la peau, huile d’argan pour lutter contre le vieillissement cutané, duo de bourrache et d’onagre pour hydrater et assouplir l’épiderme… pour leurs bienfaits, au naturel !
Les perturbateurs endocriniens dans les produits ménagers
La grande majorité des produits ménagers sont chargés de substances chimiques, néfastes pour l’organisme mais ce ne sont pas les seuls composants qui peuvent polluer votre intérieur : méfiez-vous également des désodorisants, encens ou bougies parfumées, tout comme les peintures et autres solvants.
Les réflexes à connaître pour une maison naturellement saine :
- Gardez un œil sur les labels : à l’image des cosmétiques, il existe des produits d’entretien éco-labellisés et bio.
- Pensez aux solutions naturelles, véritables alternatives aux produits ménagers industriels : savon de Marseille, vinaigre blanc, jus de citron, bicarbonate de soude et eau chaude constituent des ingrédients formidables pour nettoyer.
- Aérez régulièrement chaque pièce afin de renouveler l’air et de l’expurger de ces substances nocives.
Le saviez-vous ?
Les textiles en question
Certaines substances, comme le pentachlorophénol (PCP) ne sont pas autorisées dans l’Union européenne. Il s’agit d’un solide utilisé en solution dans des solvants organiques. Son emploi est interdit depuis 1994 mais des dérogations autorisent certaines utilisations. Il est ainsi utilisé pour la préservation du bois, dans l’imprégnation des fibres et tissus à usage non vestimentaire et le traitement des bâtiments historiques. On retrouve tout de même du PCP sur certains textiles, en provenance de pays extérieurs à l’UE. Sachez qu’il existe des garde-fous, comme le label Confiance textile 100 (ou OEKO TEX Standard 100), et des moyens de limiter votre exposition, notamment en lavant vos vêtements neufs avant de les porter.
Finalement ce sont moins les conséquences de ces substances prises individuellement qui sont à craindre, que l’impact des combinaisons de ces molécules. C’est le danger du fameux effet cocktail.
Enfants et femmes enceintes,
Selon une récente étude réalisée par 60 millions de consommateurs1 et publiée le jeudi 20 avril 2017, des traces de dizaines de perturbateurs endocriniens ont été retrouvées dans les cheveux d’enfants âgés de 10 à 15 ans : 34 molécules en moyenne !
Couches, biberons et jouets en plastique, alimentation, crèmes… ils sont exposés en permanence à ces perturbateurs endocriniens. Il s’agit pourtant de substances toxiques, présentant un risque pour le développement et la fertilité, et donc particulièrement nocives pour les plus jeunes.
Idem pour les femmes enceintes : en décembre 2016, l’agence nationale de santé publique a mis en évidence la présence de traces de perturbateurs endocriniens chez quasiment toutes les femmes enceintes (sur un panel de plus de 4 000 personnes). Selon cette étude, les perturbateurs endocriniens (même à faibles doses) seraient à l’origine de naissances prématurées, de malformations congénitales ou encore d’anomalies dans le développement et la santé future de l’enfant.
Pour limiter votre exposition à ces substances, une stratégie zéro déchet reste de mise. La meilleure façon de limiter votre exposition et de vous protéger de l’action des perturbateurs endocriniens reste de les attaquer sur tous les fronts : c’est une question de bien-être.
Sources :
1 http://www.60millions-mag.com/2017/04/20/cocktail-de-produits-toxiques-dans-les-cheveux-de-nos-enfants-11105
La gemmothérapie, le bien-être par les bourgeonsDepuis la nuit des temps, l’être humain utilise les plantes pour son bien-être. La gemmothérapie s’appuie sur les propriétés bienfaitrices des bourgeons en les extrayant par macération. Cette préparation permet de bénéficier de toute la quintessence de la nature concentrée dans les bourgeons.
Qu’est-ce que la gemmothérapie ?
Définition de la gemmothérapie
Petite histoire de la gemmothérapie
La gemmothérapie tire parti des propriétés des tissus embryonnaires des végétaux en croissance : les bourgeons et les jeunes pousses d’arbres et d’arbustes.
Les tissus en pleine croissance sont, non seulement porteurs de l’ensemble de « l’information » véhiculée par la plante, mais aussi du « principe de rajeunissement ».
L’utilisation des bourgeons pour leurs vertus bienfaitrices remonte à l’Egypte ancienne. Les bourgeons y étaient perçus comme étant “l’essence de la vie” et utilisés comme source de jouvence aidant aussi bien à soutenir l’organisme qu’à améliorer ses fonctions normales.
Au XIIe siècle, Sainte Hildegarde conseille* 8 bourgeons d’arbres (bouleau, cassis, châtaignier, églantier, frêne, peuplier, pommier et tilleul) pour leurs vertus phytothérapiques.
L’utilisation des bourgeons fut abandonnée pendant environ 5 siècles ; les moyens technologiques permettant l’extraction des substances actives des bourgeons étaient limités et les résultats très variables.
Ce n’est que dans le milieu du XXe siècle que plusieurs scientifiques se replongèrent dans l’étude des bourgeons. Ainsi, le Dr Pol Henry découvre que le bourgeon a un fort effet régénérant sur le ou les organes qu’il cible, mais aussi qu’il porte en lui l’ensemble des vertus des différentes parties du végétal en question. Il élabore alors une méthode d’extraction des bourgeons qui ouvre la porte à la gemmothérapie.
La cueillette des bourgeons et le respect de la nature
La récolte des bourgeons
La cueillette est le premier pas pour élaborer un produit de qualité dans le respect de l’homme et de son environnement.
De façon générale, la récolte des bourgeons est liée au stade de croissance de la plante, mais aussi à l’heure de la journée, aux conditions météorologiques, à l’exposition du site de cueillette ou de culture de la plante…
Les bourgeons et les jeunes pousses sont cueillis au moment du « débourrage » peu avant leur éclosion. C’est une période très brève (de quelques heures à deux journées tout au plus…) lorsque la vigueur et la concentration en actifs des bourgeons sont maximales.
La transformation des bourgeons en macérat
Pour préserver les substances actives des végétaux embryonnaires, les bourgeons fraîchement cueillis sont hachés et mis à macérer dans une solution liquide. Cette macération a donné le nom de « macérat ».
Il existe sur le marché deux types de préparation des macérats :
- l’un privilégie un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine puis une extraction sans dilution (macérat concentré) ;
- l’autre fait précéder l’extraction par une dilution (macérat dilué).
Ces deux préparations peuvent être consommées par voie orale sous forme liquide.
Zoom sur la Charte des bonnes pratiques de cueillette de bourgeons de Fleurance Nature
Les bourgeons certifiés bio utilisés dans les produits Fleurance Nature, sont récoltés en France et respectent une charte de cueillette garantissant la préservation de l’arbre et de son environnement naturel.
Dans cette charte, le cueilleur s’engage à :
- ne récolter qu’un quart à un tiers des bourgeons de l’arbre ;
Répartir la récolte sur l’ensemble de l’arbre ;
- respecter une période de repos pour les arbres cueillis ;
- prélever uniquement des espèces non protégées.
Les récoltes sont faites sur des sites éloignés de toute pollution identifiable et certifiés bio. Le cueilleur s’engage à respecter et à préserver les sites de récoltes.
Cette charte cueillette suit des règles et des principes strictes édictés dans le Code de Bonnes Pratiques de Récolte fournis par l’OMS**.
Les respecter, c’est profiter de la nature tout en la protégeant.
Pourquoi préférer la gemmothérapie ?
Le bourgeon, la quintessence de la plante
Le bourgeon porte en lui tout le potentiel de croissance de l’arbre/plante. Il est à la fois les racines, les tiges, les feuilles, les fleurs et les fruits. Il combine cette énergie vitale puissante à de fortes concentrations d’éléments actifs comme des phyto-hormones et de l’ADN. Il est en quelque sorte le « totum » concentré de la plante.
Les vertus du bourgeon résident dans :
- la jeunesse des tissus de bourgeon et leur intégrité ;
- une diversité en substances actives uniques par rapport à la plante adulte ;
- une concentration en substances actives supérieure aux autres parties de la plante.
La gemmothérapie, une réponse naturelle à certains besoins
Une solution naturelle à base de bourgeons s’adapte au “terrain” de l’homme comme la plante s’est adaptée au sien. Par exemple, le bouleau réputé pomper l’eau des tourbières aide à drainer l’organisme.
De manière générale, la gemmothérapie peut-être recommandée pour répondre à des besoins concernant :
- les articulations, muscles et os,
- le drainage et la détox,
- le bien-être féminin,
- la circulation,
- la détente et le sommeil
- la mémoire et la concentration
La gemmothérapie est une branche de la phytothérapie. Elle s’en différencie par l’utilisation des bourgeons et des jeunes pousses et non de l’intégralité de la plante (racine, feuilles, fleur).
Sources :
* Sainte Hildegarde, Le livre des subtilités des créatures divines
** Directives OMS sur les bonnes pratiques agricoles et les bonnes pratiques de récolte (BPAR) relatives aux plantes médicinales – Genève 2003