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Traçabilité alimentaire : les garanties de la certification BIO

Mondialisation, déconnexion entre ingrédient de base et produit fini… comment ne pas douter du contenu de votre assiette aujourd’hui, et être sûr de ce que vous mangez ?
À l’heure où certains se tournent naturellement vers le bio, Fleurance Nature revient pour vous sur cette filière, les garanties qu’elle offre aux consommateurs et la réglementation stricte qu’elle a su s’imposer.

Sécurité et traçabilité

Le 6 février 2013, 60% de viande de cheval sont découverts en Grande-Bretagne lors d’un contrôle inopiné sur des lasagnes supposées de bœuf. Scandale alimentaire. L’onde de choc se propage rapidement à la France puis à toute l’Europe.

Cette véritable « affaire » a fait couler beaucoup d’encre et remis en question notre mode de consommation alimentaire actuel. Les notions de traçabilité, de contrôle et de transparence sont au cœur de ces préoccupations.

Les garanties du Bio

Ces notions de traçabilité et de contrôle sont aussi à la base de la démarche de la filière bio. Raison pour laquelle de plus en plus de consommateurs choisissent cette filière, perçue comme plus sûre en termes de provenance et de traçabilité des aliments.
Ainsi, 64% des Français ont consommé bio en 2012 et la part des consommateurs réguliers (au moins une fois par mois) s’élève à 43% alors qu’elle était de 37% seulement en 2003 et de 40% en 2011*.

Contrôles et organismes certificateurs

Pour produire et être labellisés « Bio »  les opérateurs de la filière doivent respecter une réglementation et des principes stricts et avoir été certifiés par un organisme agréé et indépendant. Ces organismes certificateurs réalisent des contrôles réguliers et inopinés afin d’assurer le respect de la réglementation bio par l’opérateur.

5 principes « Bio »

Pour être certifié « AB » (Agriculture Biologique), un produit doit respecter les 3 interdits suivants :
1. Sans produits chimiques de synthèse.
2. Sans OGM ni dérivés d’OGM.
3. Sans traitement ionisant.
4. Une production dans le respect des équilibres naturels, de l’environnement et du bien-être animal.
5. Des modes de transformation qui privilégient la mise en valeur des caractéristiques naturelles des produits.

Des gages de qualité, à l’heure où le consommateur voit réapparaître les farines animales, non sans inquiétudes, dans l’alimentation des poissons d’élevage.
Un conseil pour vous repérer et vous aider à faire le bon choix : cherchez sur les emballages le label « Aquaculture de nos régions ». Il vous garantit un poisson nourrit avec du poisson et des végétaux, dans le respect de la chaîne alimentaire naturelle.

Mangez « local » !

Mais on peut se poser la question : le problème de traçabilité n’est-il pas au fond qu’une conséquence directe de la perte du lien entre consommateur et producteur ? Ce lien, les « locavores » tentent aujourd’hui de le retisser. Le principe pour ses consommateurs d’un autre genre : manger local en achetant des denrées produites dans un rayon d’environ 150 km autour de leur domicile.

Ce type de consommation n’a que des avantages : réduire l’empreinte carbone des aliments en réduisant leur transport, consommer des produits de saison, valoriser le travail des producteurs locaux. Sans oublier les bénéfices santé d’une alimentation saine, de saison et dont on connaît les conditions de production.

Un bien précieux aujourd’hui pour retrouver nos repères et donner du sens à ce que nous consommons !Et vous, seriez-vous prêt à consommer différemment pour une meilleure traçabilité ?Sources :

Baromètre du Bio, Agence Bio/CSA 2012.

Publié le 03/04/2013 par Fleurance Nature, modifié le 27/11/2017

Commentaires (8)
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je suis tous à fait d'accord avec vous car je me sers déjà à la vie claire et chez des producteurs Bio.. Manger local, oui mais s'assurer que les agriculteurs ont une agriculture bio ou raisonnée... et pas remplie de pesticides etc....

lydie
posté le 21 avril 2013

il es hors de question d'acheter des pommes nom bio ainsi que d'autre fruit d'ailleurs mais particulièrement les pommes
nous avons la chance d'avoir un jardin et nous achetons très peu de légumes puisque nous arrivons a avoir des legumes toute l'année sauf au printemps car nous n'avons pas de serre mais je vais au marché chez un producteur bio
Et pour le reste pas de plat préparés.; ou plat préparé par moi mème et congelé j'ai toujours travaille et preparer mes plats nous étions 5 a la maison
et la viande circuit court et bio et egalement biocop

Atention a notre nourriture c'est notre santé qui en dépend

nelly
posté le 21 avril 2013

Cela fait 15 ans que je n'achète que des légumes et fruits bio -panier bio- chez des producteurs dont j'ai toujours connu le sérieux. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi qu'il faut tellement de temps en France pour convaincre les gens que les légumes et fruits non-bio sont gorgés de pesticides et d'engrais qui nuisent gravement à notre santé, surtout celle des enfants. Si de plus en plus de personnes achetaient du bio, les prix baisseraient et seraient bientôt à la porté du plus grand nombre de consommateurs.Alors, qu'attendent-ils?

ROR
posté le 21 avril 2013

je mange bio depuis 41ans cela ne ma pas empéchée d'avoir une grave maladie mais grasse a cela le professeur ma dit que si 'javais supporter les traitement c'est grasse a ma vie saine alor pour quoi ne pas continuer :)

mireille
posté le 26 avril 2013

Un vie saine commence par le choix d'une alimentation de qualité. Le bio se développe de plus en plus et c'est très bien. Nous mesurons de plus en plus les désastres de l'alimentation moderne.

Lespirulinier
posté le 28 avril 2013

Bien sûr c'est primordial de consommer bio pour sa propre santé mais il y a aussi le respect de l'environnement et l'héritage que nous allons laisser à nos enfants qui doivent motiver les humains à ne plus utiliser de produits chimiques. La terre ne nous appartient pas c'est nous qui devons faire le nécessaire pour la préserver.

christine
posté le 28 avril 2013

Attention trop de gens se laissent abuser par les produits locaux : parce que ça vient de la ferme du coin ils sont persuadés d'avoir trouvé un filon de bons produits, alors que rien ne prouve que le gentil fermier du coin, tellement sympa et tellement rural, n'arrose pas ses cultures de produits chimiques toute l'année ! Le Roundup local, ça reste du Roundup ! Ne vous laissez pas abuser par toute la mise en scène (cabane en bois, paille, etc...), et n'achetez que du bio !

Dom
posté le 04 juin 2013

Avec tous les reportages que je vois à la télévision sur la nourriture et comment les industriels transforment nos aliments,je me tourne de plus en plus vers le BIO qui est désormais une garantie de manger meilleur et plus sainement. J'ai la chance d'habiter une région où il y a de nombreux producteurs qui cultivent BIO et je peux donc acheter des fruits et légumes frais BIO et autres produits.

Françoise
posté le 29 août 2016